Si Google Earth version 5.0 avait existé quand il était jeune, Sam Diaz aurait «pu être bien meilleur en sciences, en géographie ou même en histoire». Avec ses nouvelles applications, Google Earth a tout pour s'affirmer comme un véritable outil scolaire : habitué du survol des continents, l'internaute peut désormais visiter les fonds sous-marins avec Jean-Jacques Cousteau, découvrir l'évolution de Sillicon Valley ou San Francisco depuis les années 40 grâce au mode «historical imagery», ou encore suivre le parcours d'un requin-baleine autour du monde.
Cette nouvelle couche de l'application Google pourrait aussi aider la recherche environnementale en servant de plateforme aux scientifiques. C'est en tout cas ce que Sylvia Earle, océanographe à l'origine de Google Oceans, espère dans une tribune du Telegraph. Premier exemple: l'explorateur anglais Pen Hadow part en expédition dans l'Arctique en février et compte mettre en ligne sur Google Earth toutes les données récoltées par son équipe.
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