Lors d'un discours devant les employés de l'Olympique de Marseille mercredi 9 septembre, le nouveau président du club Jean-Claude Dassier a affirmé qu'il ne voulait être un président «ni à la libanaise, ni à l'africaine». Des propos qu'il a lui-même reconnus par la suite comme maladroits, mais le mal était fait. Son prédécesseur Pape Diouf, premier président Africain d'un club professionnel français, s'est senti visé et s'est dit «heurté».
Interrogé mercredi 16 septembre, Jean-Claude Dassier s'est expliqué, rapporte LibéMarseille: «J'ai évoqué des techniques de gouvernement, pour dire précisément que je ne souhaitais pas les appliquer.»
"A la libanaise", cela signifie un mode de gouvernement où tout le monde est là, ou chacun s'arrange, et où il ne se décide rien, une sorte de ventre mou de la gouvernance, explique Dassier. La technique de gouvernance "à l'africaine" s'appuie sur un seul homme, qui décide de tout, non démocratique.
«Lorsque j'ai été mis au courant des propos de Jean-Claude Dassier, a réagi Pape Diouf, j'ai d'abord été très surpris. Ils sont pour le moins ambigus et douteux et viennent après certaines piques lancées de manière discourtoise. Ses paroles n'avaient pas lieu d'être, je suis profondément heurté.»
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Image de Une: Pape Diouf, REUTERS/Stringer France