Le 14 juillet dernier, l’Iran parvenait à signer un accord avec les grandes puissances mondiales. En échange d’un contrôle de leur programme nucléaire, les sanctions économiques à son encontre seront levées.
Ces négociations, engagées il y a plus de dix ans, ont fini par porter leurs fruits, provoquant des manifestations de joie au sein de la population iranienne, qui va enfin pouvoir profiter de produits jusque-là interdits. À commencer par le Big Mac.
Omg we're going to have McDonalds in Iran!
— Shaz (@Shazzkiaa) July 14, 2015
En effet, McDonald’s, qui symbolise à lui seul la mondialisation et la puissance américaine, est pour l’instant interdit en Iran et dans d’autres pays, comme nous vous le racontions il y a quelques années.
Mais la BBC explique qu’avec cet accord historique la chaîne de fast-food, et d’autres grandes marques américaines avec elle, pourrait en profiter pour se lancer en Iran. En effet, les capitaux vont pouvoir naviguer plus facilement entre les États-Unis et l’Iran, et les entreprises vont se bousculer pour profiter de ce nouveau marché.
«Capitalisme frit»
Depuis quelques jours justement, un formulaire de demande de franchise pour l’Iran est disponible sur le site de McDonald’s. De quoi alimenter les fantasmes des jeunes Iraniens sur les réseaux sociaux, comme l’a relevé la BBC en cherchant le terme McDonald’s en iranien sur Twitter.
Et si rien n’est officiel pour le moment, le Time rappelle de son côté, non sans un brin de patriotisme, que le «Quarter Pounder» (aussi appelé Royal Cheese chez nous, n’est-ce pas John Travolta?) est la «branche d’olivier américaine», symbole universel de paix.
«En 1990, alors que la guerre de l’Occident contre le communisme faiblissait, McDonald’s a ouvert sa première franchise en Russie puis en Chine, désireux de propager la bonne nouvelle du capitalisme frit avec le second monde.»
En attendant que le détails soient réglés et en supposant effectivement que le burger le plus célèbre du monde puisse enfin s’exporter, les Iraniens pourront continuer à calmer leur impatience grâce à Mash Donald's, une «contrefaçon» de la marque américaine.
Mash Donald’s in Tehran, Mashhad pic.twitter.com/haATlyzZu2
— Ian Deveney (@DeKroonCat) 11 Novembre 2013