La Chute de Londres ne sortira pas tout de suite mais une polémique est déjà là pour l’accueillir. Si ce film, qui fait suite à La Chute de la Maison Blanche, ne sera visible en salle que l’année prochaine, sa nouvelle bande-annonce a dérangé de nombreux britanniques, explique The Independent.
Peu avant, la commémoration des dix ans des attentats du 7 juillet 2005, au cours desquels 52 personnes étaient mortes et 700 autres avaient été blessées, la production a diffusé des extraits où la tour de Westminster en flammes succède à l’explosion du pont de Chelsea, tandis que des Horse guards ouvrent le feu sur des terroristes invisibles à l’écran.
Une journée de deuil tourne au cauchemar
Philip Nelson, président du Tavistock Square Memorial (un des lieux de l’attaque à l’époque), s’est ému de ces images dans les colonnes du Mirror:
«Ce n’est pas la première fois qu’Hollywood se montre choquant. Si l’histoire parle de terrorisme, c’est extrêmement choquant. Des gens sont morts récemment d’attaques terroristes en Tunisie», rappelle-t-il.
Philip Nelson, qui visiblement a ses idées sur l’influence que devraient avoir les saisons sur le cinéma, ajoute mystérieusement:
«Et puis, l’été est-il vraiment le meilleur moment pour promouvoir ce genre de films de toutes façons, d’ailleurs?»
Dans le premier opus de cette saga cinématographique, le personnage joué par Gerard Butler, ancien garde du corps du Président des États-Unis, sortait de sa disgrâce pour lutter contre un commando nord-coréens s’en prenant à la Maison Blanche, le tout sous l’œil de Morgan Freeman.
Cette fois-ci, La Chute de Londres prend place après la mort dans des circonstances troubles d’un Premier ministre britannique. Alors que les plus grands dirigeants du monde se rendent à ses funérailles, dont le patron du garde du corps Mike Banning (Gerard Butler), des explosions ont lieu dans de nombreux points-clés de la capitale britannique, transformant cette journée de deuil en un cauchemar pétaradant.