Le nombre de victimes du séisme qui a eu lieu au Népal, ce samedi 25 avril, ne cesse d'augmenter. Selon un dernier bilan du ministère de l'Intérieur népalais, plus de 2.000 personnes sont mortes à la suite de ce tremblement de terre d'une magnitude de 7,9 sur l'échelle de Richter, dont l'épicentre se trouvait à environ 80 kilomètres de la capitale, Katmandou.
Pour permettre aux habitants de la région de retrouver leurs proches —victimes ou survivants du tremblement de terre— Google a relancé son «Person Finder».
We've just launched a Person Finder instance to help track missing persons for the #Nepal earthquake-->http://t.co/3e4pNsOALm
— Google India (@googleindia) April 25, 2015
Si vous suivez ce lien, vous vous retrouverez face à deux options. Vous pouvez chercher quelqu'un dans la base de données de l'application ou indiquer que vous avez des informations sur une personne. Google prévient cependant qu'il ne vérifie pas la véracité de ce qui est posté.
Les informations sur les personnes présentes dans la base de données peuvent comprendre leur nom, leurs caractéristiques physiques (âge et sexe), leur adresse et la source de la personne qui a posté ces informations (ainsi que comment la contacter).
The Times of India indique que ce service est disponible en deux langues: l'anglais et le népalais. Il rappelle également qu'il a déjà utilisé lors de précédentes catastrophes naturelles.
Google avait lancé ce «Person Finder» en 2010, quelques heures après le tremblement de terre qui avait touché Haïti, racontait CNN en mars 2011:
«Google n'a pas été le premier à aborder ce problème. Plus d'une douzaine de sites avaient des outils similaires –mais ils ne communiquaient pas entre eux. Si vous recherchiez l'un de vos proches, vous deviez le faire sur chacun d'entre eux, chacun ayant ses propres informations.»
Dans sa foire aux questions, Google explique que son «Person Finder» «répond à ce problème en acceptant les données d'autres registres dans un format commun et en cherchant partout dans les données».
Un autre géant du web, Facebook, avait également lancé en octobre dernier un système, «Safety Check» qui permettait de prévenir ses proches que l'on allait bien ou que l'on ne se trouvait pas sur les lieux d'une catastrophe.