Ces poubelles qui s'entassent, moi je les aime, car elles nous montrent jour après jour dans quel merdier cette réforme des retraites mettra les moins privilégiés.
Ces poubelles qui s'entassent, moi je les aime, car elles nous montrent jour après jour dans quel merdier cette réforme des retraites mettra les moins privilégiés.
Vivement lundi: la France à l'arrêt
De la même façon que de nos jours les gardes des Sceaux ont visiblement décidé de faire la grève des bonnes manières, la France des travailleurs et des travailleuses a décidé de montrer ce qui arrive quand elle se met en pause.
Vivement lundi: le service national universel
Pas mécontente de ne pas être lycéenne et finir dans un mouvement de foule à la chorégraphie aussi molle que les convictions d'un député Renaissance.
Un an d'un métavers apocalyptique, où toutes les horreurs sont possibles.
Vivement lundi: l'Assemblée nationale
Il s'en est fallu de peu pour que cette devise soit inscrite sur le palais Bourbon: «Liberté, Égalité, T'ar ta gueule à la récré».
Vivement lundi: le repas à un euro
Les jeunes ont la dalle, le gouvernement pour lequel ils ont voté par peur du fascisme les affame.
Vivement lundi: l'interruption volontaire de grossesse
Un vêtement qui glisse et échoue sur le sol: voilà la seule chose tragique qui devrait vous arriver avec un cintre. Malheureusement, et j'ai peine à le dire tant je pense qu'il est plein de poussière, tous les pays du monde n'ont pas la chance d'avoir notre Sénat.
Vivement lundi: la bande dessinée
Le neuvième art ce n'est pas une promenade de santé, et je ne dis pas ça parce que le festival réunissant toute la profession a lieu le dernier week-end de janvier, dans une ville en Charente et en pente, où il ne fait jamais plus que 4°C.
Le droit de faire grève, c'est le droit de rappeler que non, en avril dernier on n'a pas voté pour la retraite à 64 ans, mais contre la possibilité de voir un parti d'extrême droite à la tête du pays.
C'est le début des soldes, période où l'on achète, avec l'argent que l'on n'a pas vraiment, des vêtements qui ne nous vont pas vraiment non plus.
Il est en ce moment question de partir à la retraite à peine plus jeune qu'un pape mort, et il faut reconnaître que ça donne une autre ambiance à la récréation et aux céréales avalées devant «Goldorak».
En nous chipant deux reines, trois rois et un prince, l'année 2022 nous a presque autant couru sur le haricot que 2016, qui avait créé une hécatombe dans les walkmans.
Noël sera magique! Sauf bien sûr pour mon cousin à qui je vais offrir son onzième kit à verrines, les canards dont les organes internes vont finir tartinés sur des mini toasts pleins de gluten, ou pour tous les gens qui avaient prévu de prendre le train.
Ça caille, et pas qu'un peu, et même au point de non-retour où l'on a envie de manger des pommes de terre et du fromage sous environ toutes les formes et avec toutes les compagnies possibles.
Ce sont désormais dépression nerveuse, attaque de panique avant l'heure du café à la machine et record du monde d'apnée en milieu non aquatique qui menacent les utilisateurs des transports franciliens.
Vivement lundi: la coupure d'électricité
Cette perspective d'un Noël option coupures de courant, aux faux airs d'un escape game sur le thème «Blitzkrieg et dinde aux marrons», c'est une putain d'idée.
Est-ce que ce monde est sérieux? Non, toujours pas en fait.
Vivement lundi: la Coupe du monde
Sauver la planète? Attends y a les arrêts de jeux. Honorer le concept du respect de la vie humaine et des libertés individuelles? Attends y a pénalty là.
J'espère que vous avez bien profité de votre Poilu day comme j'aime l'appeler, car nous entrons dans un tunnel pas folichon dont aucun 49.3 ne pourra nous tirer.
Quand même, 44 milliards, presque autant de zéros sur un chèque que dans les scores de la Ligue 1, pour juste capter une chaîne du groupe Bolloré, moi je trouve que ça fait un peu chérot.
Quand on est en deuil, on porte du noir. Quand on est en deuil de Soulages, je crois que la bienséance impose de se couvrir de paillettes des pieds à la tête.
Alors que tout prêterait à l'usage jusqu'à la surdose de la décence, voilà que la mort immonde d'une jeune fille vient rembourrer l'agenda politique un peu maigrichon des faiseurs d'air et de haine.
Bim, un jour on coupe le robinet, on fait un nœud à la citerne, et on se retrouve avec la même ambiance que dans la dernière demi-heure sur le «Titanic».
Quand je vois les nombreuses vidéos de ces Iraniennes qui sacrifient leur chevelure comme on se débarrasse d'un trésor pour ne pas qu'il tombe dans de vilaines mains...
Marilyn Monroe et son psy, une relation complexe
De janvier 1960 au 4 août 1962, Ralph Greenson fut le psychanalyste de Marilyn Monroe. Elle lui avait donné comme mission de l'aider à se lever, à jouer au cinéma, à aimer, à ne pas mourir. Ce récit retrace la relation tourmentée entre Marilyn et...
Y a plus rien dans le frigo? Mets un col roulé.
Voici venue la saison de toutes les brutalités, et je ne parle même pas du beaujolais nouveau.
La reine est morte, vive la princesse Charlotte
En ce lundi 19 septembre où les journaux de tous les pays parlaient à l'unisson des «funérailles du siècle», je suis pour ma part passée par toutes les émotions possibles, environ huit fois par minute, soit 480 fois par heure.
Si au moins celles et ceux qui ne sont plus là pouvaient la jouer profil bas. Mais c'est tout le contraire: plus ils sont absents et plus ils nous manquent.
Si les TGV faisaient «tchou-tchou» au démarrage, peut-être que même les joueurs du PSG seraient un peu plus tentés d'en prendre.
Nouvelle année, nouveau départ, mais avec un look qui laisse souvent songeur.
L'été pas du tout imaginaire: le sandwich triangle
Ce qui donne ce goût si particulier à ce sandwich dont la seule qualité est d'être géométrique est un ingrédient invisible et non listé à l'arrière du paquet: le seum.
L'été pas du tout imaginaire: la presse people
Chaque année, on se laisse tenter par le doux goût de vide de ces magazines. Et chaque année, je constate un phénomène tout à fait désagréable bien qu'inévitable: je vieillis.
L'été pas du tout imaginaire: la chipolata
Quand vient l'été, quand les bouchons bouchonnent et que les mélanomes se frottent les mains en voyant les tubes d'indice 50 restés au fond des paniers de plage, c'est là, juste à ce moment précis, que vient l'heure de gloire de la chipolata.
Sempé n'est plus, mais la poésie de ses dessins nous rapprochera toujours
Ce jeudi 11 août, le père du «Petit Nicolas» est mort. Même absent, ce grand monsieur nous laisse de quoi sourire tendrement pendant deux ou trois millénaires.
L'été pas du tout imaginaire: la serviette de plage
À chaque fois, on a l'espoir qu'elle va rester douce, immaculée, à l'abri du moindre grain de sable, qui viendra pourtant, fatalement, cruellement, parce que c'est son destin, se caler au niveau de la raie de vos fesses.
L'été pas du tout imaginaire: le ticket de péage
Face au péage, une petite envie de créer une quarante-douzième suite à «Fast and furious» va vous caresser l'esprit comme un chat angora.
La semaine imaginaire de Louison (fallait bien que ça arrive)
Même si je n'ai pas de fille cachée, je crois aux forces de l'esprit et je ne vous quitte pas.
La semaine imaginaire de l'Assemblée nationale
Je me trouve boudinée, comme si j'avais trois kilos de rétention d'eau, ou quatre-vingt-neuf députés en trop.
La semaine imaginaire de la canicule
J'en avais marre de toujours débarquer en juillet quand tout le monde est déjà parti et qu'il faut faire trois boulangeries pour en trouver une d'ouverte.