Sciences / Société

Pourquoi déteste-t-on les stéréotypes?*

Temps de lecture : 13 min

*Même les préjugés sont victimes de préjugés.

Illustration par Laurence Bentz.
Illustration par Laurence Bentz.

Notre série «Pourquoi déteste-t-on les…?» recense les préjugés courants pour mieux les démonter. Roux, supporters, gros, journalistes… Nous avons déconstruit chaque semaine un nouveau stéréotype.

Tous les épisodes de la série «Pourquoi déteste-t-on les...?»

Pas la peine de prendre vos grands airs, vous êtes raciste, sexiste et classiste. Ce qui veut dire que vous avez tendance à catégoriser (et donc à discriminer) les individus que vous avez l'heur (ou le malheur) de croiser selon des éléments extérieurs à leur individualité: ce que vous percevez de leur origine ethnique, de leur genre ou encore de leur statut social et les associations que vous formez spontanément entre ces cases et tel ou tel trait psycho-comportemental dès lors assigné à celles et ceux que vous y rangez. Comme à peu près tout le monde, vous carburez aux stéréotypes.

Mais il est aussi relativement certain que ces idées reçues, ces préjugés, ces opinions que vous vous faites en un quart de seconde sur des gens que vous ne connaissez même pas depuis un quart d'heure, vous les détestez. Sans doute parce que vous estimez que les stéréotypes sont faux –ils ne vous donnent pas d'informations pertinentes sur les personnes concernées– et dangereux –ils les déprécient et sont à même de générer des rapports interpersonnels gorgés d'hostilité.

En réalité, si nous sommes tellement enclins à user et abuser de stéréotypes, c'est qu'ils nous permettent d'appréhender nos congénères avec une relative acuité. De même, si les stéréotypes peuvent se révéler effectivement dangereux et produire des tensions collectives, ce n'est pas pour les raisons les plus communément admises.

Espèce sociale

Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, les êtres humains sont des animaux extrêmement sociaux: l'extrême majorité de notre existence consiste en une succession de rencontres et d’interactions avec des membres de notre espèce. Certains de ces échanges sont durables et complexes –comme les relations que nous entretenons avec nos amis, notre famille, nos partenaires amoureux–, mais les plus fréquents sont aussi fugaces qu'anonymes.

Sauf que ce n'est pas parce qu'une interaction est expéditive qu'elle est pour autant insignifiante. Au contraire, c'est dans ce genre d'«engagement minimal» qu'intervient l'une des questions parmi les plus littéralement vitales pour un individu: la personne que j'ai en face de moi me sera-t-elle bienveillante ou hostile? Et, corollaire: dois-je être hostile ou bienveillante vis-à-vis de cette personne?

De fait, pour espérer survivre à une rencontre avec un ou une inconnue et a fortiori en tirer un quelconque avantage, les êtres humains doivent être capables de détecter si l’individu en question est fiable et susceptible de leur rendre la pareille si jamais ils décident de coopérer avec lui. Un «dilemme social» où nous devons décider, quasi instantanément et sur la base d’indices très maigres, que faire avec la ou les personnes croisant notre chemin –sachant que la coopération mutuelle gage d’être plus avantageuse que la non-coopération mutuelle, mais moins que la non-coopération unilatérale, qui est elle-même plus prometteuse que la coopération unilatérale. Ou pour le dire en langue vernaculaire: si vous choisissez d'être sympa quand votre interlocuteur ou votre interlocutrice projette de vous la mettre sans votre consentement, vous finirez par l’avoir dramatiquement dans l’os.

Catégoriser pour prédire

Dans de tels échanges sociaux, deux raisons peuvent globalement motiver la non-coopération: d’une part, l’envie de profiter du possible désir de coopération d’autrui, d’autre part, l’aversion de la trahison ou la peur qu’autrui veuille abuser de votre possible envie de coopération. Et dans un contexte évolutionnaire, une grosse partie de cette prise de décision dépend de l'impression de proximité que donne la personne en question. Ce qui explique pourquoi les marqueurs les plus évidents d'un endogroupe (de ma bande) ou d'un exogroupe (pas de ma bande) que sont le sexe, la couleur de peau ou encore le statut social sont aussi les indices les plus manifestes sur lesquels nous pouvons nous baser pour «identifier» quelqu'un, c'est-à-dire le catégoriser et essayer de prédire, à la louche, quelle sera sa réaction en général, et vis-à-vis de nous en particulier.

C'est notamment à cela que servent les stéréotypes, et cette utilité permet de comprendre pourquoi les stéréotypes négatifs sont ceux qui impriment le plus notre cervelle: parce que ce sont ceux qui nous sont le plus utiles. Croyez à tort qu'un individu vous sera hostile quand il veut en réalité vous être serviable, et vous vous sortirez de votre interaction sans trop de bobos. À l'inverse, si vous prédisez qu'il vous sera serviable alors qu'il veut en réalité vous être hostile, vous aurez de sérieux problèmes. Multipliez la chose à la puissance évolutionnaire –sur des milliards d'interactions, sur des centaines de milliers de générations– et vous obtenez un cerveau prêt à dégainer sur les faux positifs plus vite que son ombre.

Il s'agit de favoriser les personnes qui nous ressemblent aux dépens de celles qui sortent visiblement d'une autre caverne que la nôtre

En l'état actuel de nos connaissances, l'universalité du recours aux stéréotypes a tout d'un fait solide. Au niveau cérébral, par exemple, des schémas neuronaux dans notre gyrus fusiforme ou notre cortex orbitofrontal sont impliqués dans la reconnaissance et la catégorisation sociale des visages selon une logique proprement intersectionnelle –les stéréotypes raciaux, genrés ou encore émotionnels sont indissociables et l'un va susciter automatiquement l'autre.

Quant à l'usage que nous pouvons faire de ces stéréotypes «enracinés» dans notre cervelle, en bonne espèce tribale, il s'agit de favoriser les personnes qui nous ressemblent aux dépens de celles qui sortent visiblement d'une autre caverne que la nôtre –ce que les scientifiques et autres théoriciens de l'identité sociale qualifient de «discrimination pro-endogroupe». Une partialité qui n'a que faire de votre position sur l'échiquier de la «domination» ou de l'«oppression»: du moment que vous vous identifiez à une communauté –un réflexe que votre encéphale maîtrise depuis des lustres–, vous aurez tendance à vouloir l'avantager. Par exemple, si vous êtes appelé à siéger dans un jury populaire.

Estimations proches des données réelles

Lee Jussim est professeur de psychologie sociale à l'Université Rutgers, spécialiste des perceptions sociales et notamment des stéréotypes. Depuis plus de trente ans, il travaille sur les préjugés que nous pouvons entretenir au sujet des préjugés, et notamment l'idée qu'il s'agirait de représentations fallacieuses et trompeuses de la réalité. Selon lui, l'inexactitude des stéréotypes est tout simplement un mythe: dans les contextes où ils sont les plus adaptés –c'est-à-dire où ils sont peu ou prou les seuls bouts d'information disponibles–, les stéréotypes relèvent au contraire d'un outil plutôt fiable pour accéder à la vérité des choses et des êtres.

Dans son livre publié en 2012, Social Perception and Social Reality: Why Accuracy Dominates Bias and Self-Fulfilling Prophecy [Perception sociale et réalité sociale: pourquoi les biais et les prophéties auto-réalisatrices sont plutôt justes], Jussim détaille ainsi la crédibilité des stéréotypes démographiques, nationaux ou encore politiques.

«Les gens perçoivent assez bien quels peuvent être le niveau d'études, la personnalité ou telle ou telle caractéristique sociale ou économique au sein d'un groupe»

Lee Jussim, professeur de psychologie sociale à l'Université Rutgers

«Les preuves sont là», écrit-il dans un article synthétisant ses recherches, «lorsqu'on se fonde sur des critères rigoureux, les croyances du commun des mortels concernant des groupes correspondent bien à ce que sont ces groupes dans la réalité. Cette correspondance relève d'un des effets les plus conséquents et les mieux répliqués en psychologie sociale. Cette fiabilité des stéréotypes a été obtenue et répliquée par de nombreux chercheurs indépendants, étudiant divers stéréotypes et usant de différentes méthodes aux quatre coins du monde.»

Par exemple, ajoute-t-il, «les gens perçoivent assez bien quels peuvent être le niveau d'études, la personnalité ou telle ou telle caractéristique sociale ou économique au sein d'un groupe racial et ethnique aux États-Unis et au Canada».

En 1978 déjà, une étude menée par Clark McCauley et Christopher Stitt montrait que, selon les données du recensement américain, la tendance pour les Afro-Américaines et les Afro-Américains à ne pas avoir fait d'études universitaires, à avoir une mère célibataire, à être au chômage ou encore à faire partie d'une famille de quatre ou cinq enfants était supérieure à celle des autres groupes ethniques américains (Blancs, Hispaniques et Asiatiques). Et que lorsque les scientifiques demandaient à toutes sortes d'individus –des lycéens, des étudiants, des syndicalistes, des choristes d'église ou encore des travailleurs sociaux– d'estimer ces pourcentages, leurs calculs au doigt mouillé étaient très proches des données statistiques réelles.

Idées mortes de la psychologie sociale

Dans les années 1990, des études similaires ont été menées sur les stéréotypes de genre. Notamment, les travaux de Janet Swim, fondés sur des méta-analyses, observaient que les hommes réussissaient mieux des tests mathématiques que les femmes, étaient plus agités et agressifs, tandis que les femmes étaient plus sensibles à la pression sociale et plus compétentes dans le décodage du langage corporel et autres éléments de communication non-verbale. Là encore, ces données statistiques –c'est-à-dire indiquant un certain nombre de différences moyennes entre femmes et hommes, pris en tant que groupes et en aucun cas prédictives de caractéristiques individuelles– étaient assez bien «retrouvées» par des cobayes parfaitement ignorants de la réalité des chiffres et des enquêtes psycho-démographiques.

«En général, résume Jussim, les preuves de la fiabilité des stéréotypes affluent depuis quarante ans et sont désormais si écrasantes que même les chercheurs en sciences sociales qui voudraient bien les ignorer ou les nier ne peuvent pas le faire. Si on ne peut plus se frapper la poitrine et exposer sa très grande indignation quant à l'inexactitude des stéréotypes, comment remporter la partie rhétorique? En minimisant l'importance de la fiabilité des stéréotypes. Ainsi voit-on parfois des chercheurs admettre à contrecœur que les stéréotypes voient plutôt juste, tout en affirmant ou en sous-entendant que ce n'est pas très important.»

Sauf que ça l'est. Parce que minimiser la fiabilité des stéréotypes permet aussi de maximiser les dangers qu'ils nous font prétendument courir, comme par exemple nous inciter à agir de manière malveillante envers celles et ceux que nous affublons automatiquement de telle ou telle caractéristique. Ou, pour le dire autrement, croire que les préjugés racistes ou sexistes seraient la cause directe des discriminations ethniques ou genrées. Une croyance qui n'est plus aujourd'hui tenable eu égard aux progrès de la psychologie sociale –via le nettoyage de certaines de ses idées mortes ou, a minima, à bout de souffle. Parmi ces notions caduques : l'idée que des fléaux sociaux comme les violences raciales ou sexuelles seraient directement générées par les préjugés du même nom.

Une notion qui repose globalement sur deux théories: les biais implicites et la menace du stéréotype. Pour les résumer à gros traits, la première avance que les préjugés souvent inconscients que nous formons à l'égard de celles et ceux qui ne nous ressemblent pas nous incitent à les opprimer –par exemple, en leur refusant un emploi, un bulletin de vote ou en leur tirant plus souvent dessus si nous sommes de la police. La seconde énonce que les préjugés ont une action auto-dévalorisante sur les individus qui en sont l'objet et qui, dès lors, sont entravés dans l'expression de leur plein potentiel –par exemple, les femmes réussissent moins bien en maths que les hommes parce que «la société» les pousse à croire qu'elles sont moins bonnes en maths que les hommes. Sauf qu'à l'heure où la psychologie est en pleine crise de la reproductibilité, les assises de ces deux théories sont sérieusement ébranlées.

Biais inconscients, implicites et de publication

En ce qui concerne la théorie des biais inconscients, l'idée qu'ils généreraient des comportements conscients également biaisés est aujourd'hui fortement remise en cause. Comme on peut le lire sur le blog Replicability Index –l'une des figures de proue du mouvement d'assainissement de la psychologie– «le concept de préjugé inconscient ou implicite manque d'étayage empirique, car les mesures implicites ne démontrent pas de validité discriminante des mesures explicites».

Par exemple, une équipe de sept chercheurs et chercheuses affiliées entre autres à Harvard et aux universités du Wisconsin et de Virginie ont passé à la moulinette statistique 499 études étalées sur vingt ans et concernant un total de 80.659 participantes et participants.

Leur article montre deux choses. Premièrement, que la corrélation entre biais implicites et comportements discriminatoires est bien plus faible que celle qui était jusqu'ici considérée comme acquise. Deuxièmement, que la modification des biais implicites d'une personne (par exemple, par telle ou telle intervention éducative promue par les concepteurs de la théorie des biais implicites) n'a quasiment aucun effet sur les comportements conscients de ladite personne. En d'autres termes, comme le résume Patrick Forscher, l'un des coauteurs, «lorsque vous examinez les données que nous avons collectées, il n'y a pas forcément de preuves solides pour les conclusions que les gens ont pu tirer».

Le «pré-enregistrement» pourrait permettre «de réduire ou d'éliminer le biais de publication dans les recherches sur les discriminations raciales»

Une autre étude, publiée en janvier 2018 dans la revue Research and Politics, compulse pour sa part dix-sept enquêtes menées aux États-Unis entre 2003 et 2014 sur un total de 10.435 personnes blanches et 2.781 personnes noires. L'auteur, L.J. Zigerell de l'Université d’État de l'Illinois, n'y détecte aucune discrimination statistiquement significative (en positif comme en négatif) du côté des Blancs. Par contre, ses données permettent de signaler «la présence» d'une discrimination «faible à modérée» des Noirs en faveur d'eux-mêmes. Pour le dire autrement, en moyenne et selon ces sondages, les Blancs ne sélectionnent ni n'excluent des candidates ou candidats à un poste professionnel ou un mandat politique en fonction de leur couleur de peau. Mais les Noirs si, un peu.

Selon Zigerell, nos «idées reçues» sur l'ampleur actuelle de la discrimination aux États-Unis s'expliqueraient notamment par un biais de publication faisant artificiellement ressortir les études observant de la discrimination raciale. Dès lors, le «pré-enregistrement» pourrait permettre «de réduire ou d'éliminer le biais de publication dans les recherches sur les discriminations raciales», conclut-il dans son abstract. Ce qui tombe bien: cette méthode est de plus en plus plébiscitée par les scientifiques, spécialistes ou non des stéréotypes.

Crispation susceptible de dégénérer

Sur le plan des préjugés de genre –et de leur responsabilité dans les inégalités du même nom–, l'état actuel des recherches est lui aussi très défavorable à la «menace du stéréotype», soit l'idée que les femmes se déprécieraient elles-mêmes sous l'effet des idées reçues –par exemple en réussissant un exercice de dessin et non pas de géométrie, alors qu'il s'agit d'une tâche identique sous une dénomination différente. Au sein d'une longue démonstration sur la faiblesse statistique d'une des études pourtant les plus réputées sur cette menace, le blog Replicability Index conclut: «À l'heure actuelle, les données existantes suggèrent que les études publiées fournissent des estimations gonflées de la reproductibilité et de l'importance de l'effet».

Fin 2015, Lee Jussim publiait sur le site Heterodox Academy –le projet lancé notamment par Jonathan Haidt et visant à «améliorer la qualité de la recherche et de la formation universitaire en développant la diversité des points de vues, la compréhension mutuelle et les désaccords constructifs»– une méticuleuse remise en question de la menace du stéréotype. Son article citait entre autres la méta-analyse publiée en 2014 par Paulette C. Flore et Jelte M. Wicherts (Université de Tilburg, Pays-Bas) concluant à la conséquente exagération de l'effet de la menace du stéréotype comme explication des différences sexuelles dans les performances mathématiques. Une étude qui en confirmait une autre, publiée en 2013 et concernant 931 jeunes femmes et hommes, dans laquelle on pouvait lire: «Ces résultats soulèvent la possibilité que la menace du stéréotype pourrait ne pas être la cause des différences genrées en mathématiques avant l'entrée à l'université».

«Les chercheurs en psychologie sociale n'ont pas suivi l'exemple des astronomes et leurs calculs ne tombent pas juste»

Replicability Index

«Les stéréotypes raciaux et les disparités raciales sont des questions importantes, statue Replicability Index. La psychologie sociale ambitionne et promet de contribuer à la compréhension de ces questions en menant des études objectives et scientifiques susceptibles de nous renseigner sur ces questions. Afin d'atteindre ces objectifs et de remplir ces promesses, la psychologie sociale doit suivre les règles de la science et écouter les données. Comme il est important d'avoir les bons chiffres si l'on veut envoyer des hommes et des femmes dans l'espace (et les voir revenir), il est tout aussi important d'avoir les bons chiffres pour comprendre les hommes et les femmes sur Terre. Malheureusement, les chercheurs en psychologie sociale n'ont pas suivi l'exemple des astronomes et leurs calculs ne tombent pas juste.»

Si les stéréotypes et leurs dangers pourraient ne pas être ce que nous croyons qu'ils sont, nos mauvaises habitudes cognitives incitent à ne pas les banaliser pour autant. Selon une variante du biais du survivant, nous avons en effet tous et toutes plus ou moins tendance à nous croire «exceptionnelles» –extérieures aux tendances statistiques observées dans les différents groupes auxquels nous pouvons appartenir. De généralités, nous avons du mal à faire notre cas et il n'est pas rare que ce rejet de stéréotypes censés nous «représenter» –alors qu'ils ne représentent jamais, il convient d'insister là-dessus, que des caractéristiques moyennes et/ou relatives qui ne sont en aucun cas prédictives d'attributs individuels– s'incarne dans une crispation susceptible, elle, de dégénérer en tensions sociales.

Soit une énième raison de suivre un conseil pacifiste de base: traitez les gens comme des individus et non pas comme les membres de (ce que vous estimez être) leur tribu. D'autant plus que d'un point de vue logique, cela tombe aussi sous le sens.

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