Tueuses, djihadistes, mafieuses, délinquantes… Les femmes ont longtemps bénéficié d’un biais de genre qui s’évertue encore parfois à faire d’elles des victimes pour ne pas bousculer l’ordre établi.
Minoritaire dans les statistiques pénales, la criminelle reste une exception, confortant le cliché de la femme douce, victime… et celui de l’homme mauvais par essence.
Plutôt que de traiter à égalité hommes et femmes, la justice paternaliste du XIXe siècle préférait voir en elles des déviantes ou hystériques pour maquiller des réalités sociales inégalitaires.