Monde

Qu'a tweeté Trump cette semaine? Chronique du 13 au 19 juillet

Temps de lecture : 17 min

«C'est devenu très difficile de regarder Fox News. Ils travaillent si dur contre le peuple (les téléspectateurs) qui leur a permis d'arriver où ils sont. La Gauche Radicale a soumis Fox par la peur, comme elle l'a fait avec tant d'autres.»

Conférence de presse de Donald Trump à la Maison-Blanche, le 16 juillet 2020. | Jim Watson / AFP
Conférence de presse de Donald Trump à la Maison-Blanche, le 16 juillet 2020. | Jim Watson / AFP

Avertissement: cette chronique non exhaustive se base sur les tweets de la semaine jugés les plus pertinents. L'homme le plus puissant du monde a une production si pléthorique que l'analyse de toutes ses productions numériques nécessiterait des jours et des nuits de décorticage et de labeur selon des conditions de travail dénoncées par les conventions de Genève.

Lundi 13 juillet

À moins de quatre mois des élections, l'ennemi numéro un, c'est Joe Biden. Trump lui reproche d'être un dangereux gauchiste, naturellement, mais aussi (et surtout?) d'être sénile.

Dans cette vidéo qu'il tweete ce lundi, on voit Biden à la limite de la cohérence se demander en boucle au cours d'un meeting devant trois pelés s'il pleut ou s'il ne pleut pas.

Pour bien montrer que Biden est très vieux (il aura 78 ans en novembre, alors que Trump n'en a «que» 74), le film est en noir et blanc, accompagné d'une musique au piano du style de celles qui accompagnaient les films muets, et pour plus de crédibilité, il y a même le petit fil noir au milieu de l'écran, pour montrer que la pellicule est d'époque.

«C'est ça que vous voulez comme président??? Sans audimat, les médias plongeront avec notre grand pays!»

(Là, il n'apparaît pas clairement s'il souhaite que les médias se cassent la figure ou non. Officiellement, il ne les aime pas. En réalité, il n'est rien sans eux. D'où les messages contradictoires.)

«“Le nombre d'inscriptions d'électeurs républicains augmente, les chiffres des Démocrates baissent.” @foxandfriends»

Trump cite ici une émission de Fox News, chaîne avec laquelle il entretient une relation d'amour/haine depuis plusieurs mois et qui a été supplantée par OANN dans ses affections. D'ailleurs, la semaine dernière, il a tweeté que «regarder les présentateurs du week-end de @FoxNews est pire que de regarder les Fake News @CNN aux audiences médiocres».

C'est un peu une camaraderie de cour d'école, où les meilleurs amis gagnés à coup de bonbecs vous détestent d'une minute à l'autre si vous avez refusé de prêter vos billes.

«La Majorité Silencieuse Règnera!»

La majorité silencieuse revient assez régulièrement dans les tweets présidentiels, sans qu'on sache vraiment de qui il s'agit. Il est clair que la majorité restée discrète pendant les huit ans de mandat d'Obama s'est fait largement entendre en novembre 2016 en élisant Trump. Elle règne donc déjà, cette majorité, mais elle n'a plus grand-chose de silencieux –et son porte-parole est même assez bruyant.

«C'est devenu très difficile de regarder @FoxNews. Ils travaillent si dur contre le peuple (les téléspectateurs) qui leur a permis d'arriver où ils sont. Leurs collaborateurs sont une catastrophe, et c'est n'importe quoi. La Gauche Radicale a soumis Fox par la peur, comme elle l'a fait avec tant d'autres. C'est triste, mais nous GAGNERONS!»

Chassez le vieux Donald, il revient au galop. Trump a été animateur de télé-réalité (et c'est sans doute le métier où il a eu le plus de succès, grâce à son charisme et à ses talents de communicant).

Avec le recul, on constate que son émission, «The Apprentice», était un brouillon de sa présidence: il y parle gros sous sans arrêt, donne des ordres dans tous les sens à des groupes de candidats pendus à ses lèvres et prêts à tout pour lui plaire et, surtout, vire à tour de bras –un peu comme à la Maison-Blanche les premiers temps de son mandat. You're fired!

«Les Merdias ne parlent pas de ce qui se passe à la Bourse et pour les EMPLOIS. Les deux vont SUPER BIEN! La Gauche radicale détruira les USA. Réfléchissez bien à ce que vous voulez!»

Ou, selon la traduction automatique proposée par Twitter via Google:

«Le Lamestream Media ne parle pas de ce qui se passe avec la Bourse et JOBS. Les deux font GRAND! La gauche radicale détruira les États-Unis. Fais attention à ce que tu souhaites!»

La traduction la plus fidèle est probablement quelque part entre les deux.

Ce lundi touche à sa fin, et Trump n'a pas parlé d'épidémie, de masques, de crise sanitaire ou de racisme systémique. On pourrait presque croire que ces problèmes sont résolus.

Mardi 14 juillet

«LA LOI ET L'ORDRE!»

Saison 7.699, épisode 45.688.

«C'est pour ça qu'on a tant de “cas” auxquels les médias font constamment référence!»

Trump réagit à un tweet d'une fervente républicaine, Ronna McDaniel, qui se réjouit que plus «de 40 MILLIONS de tests du coronavirus aient été réalisés sous la direction de Donald Trump» (les majuscules sont d'origine, ça doit être contractuel chez les Républicains).

Car cette semaine, comme la semaine dernière (et la prochaine?), contrairement à ce que claironnent les Fake News, il n'y a pas plus de malades aux États-Unis, il y a seulement trop de dépistage.

«L'économie se redresse à toute vitesse!»

Et à son âge, c'est une gageure, paraît-il.

«Ce serait tellement bien si les Médias informaient les gens de manière “juste et équilibrée”. On va gagner de toute façon, mais ils sont un adversaire bien plus difficile que leur Partenaire Démocrate Feignasse de la Gauche Radicale!»

Notons une véritable volonté d'apaisement, puisque le mot «merdia» n'a pas été écrit ici.

(À noter que ce 14 juillet, Trump a donné une conférence de presse/discours de campagne à la Maison-Blanche, où on n'a pas trop compris s'il fallait détester davantage la Chine ou Joe Biden).

Mercredi 15 juillet

«Joe Biden prétend donner la priorité à la “sécurité des enfants” en laissant les écoles fermées cet Automne. Pourtant il ne dit rien des enfants massacrés par la violence dans les rues des villes tenues par les Démocrates. Vous & vos enfants ne serez pas en SÉCURITÉ dans l'Amérique de Biden, et personne d'autre non plus!»

Aujourd'hui, c'est plus clair: c'est Joe Biden qu'il faut détester, monstre indifférent au sort des enfants qui meurent dans les villes démocrates.

«“Joe Biden a fait beaucoup de promesses –et n'a pas réalisé grand-chose.” @foxandfriends. C'est l'euphémisme de l'année!!!»

Deux infos à retenir: aujourd'hui, FoxNews est de nouveau en grâce et Trump utilise le mot «euphémisme».

(Alors qu'en fait, non. C'est moi qui l'ai un peu surtraduit, «understatement» n'a pas le côté «lettres modernes première année» du mot français euphémisme. Mais c'était ça ou litote.)

«Est-ce que quelqu'un a vu ou commenté le “pacte” écrit entre Bernie Sanders & Joe Gros Dodo. C'est encore plus à gauche que ce que Bernie avait en tête. Frontières ouvertes, criminalité, vraiment mauvais pour la police et l'armée –La destruction assurée de l'Amérique. Ça, Joe ne nous l'a jamais dit. Ça n'a jamais été si CLAIR!!!»

Alors, je n'ai pas vu ce «pacte» (si vous oui, écrire à la rédaction qui fera suivre).

En revanche, j'ai bien vu le petit surnom sympathique dont Trump affuble régulièrement Biden.

«Sleepy Joe», Joe Gros Dodo, c'est une jolie trouvaille, qu'on peut assortir avantageusement avec «Crooked Hillary» («Hillary la Pourrie»), «the Do Nothing Democrats» («les Démocrates Feignasses»), «Rocket Man» («L'homme-fusée», alias Kim Jong-un), «Sloppy Steve» («Steve le Crado» –c'est Steve Bannon, son ex-conseiller, ils sont fâchés), «Jeff Bozo» (pour Jeff Bezos), la liste est longue.

Et c'est sans mentionner les organisations, programmes télévisés ou journaux qu'il a également rebaptisés, à l'image de l'émission de MSNBC «Morning Joe», elle-même un jeu de mot –Joe étant le prénom du présentateur, mais «morning joe» désignant aussi le café du matin–, qu'il surnomme «Morning Joke», ou «vaste blague matinale» (c'est bien trouvé, il faut le reconnaître).

Comme on l'a vu la semaine dernière, le patron de Goya Foods, principal producteur d'ingrédients servant de base à la cuisine latino-américaine aux États-Unis, a fait l'éloge de Trump dans la roseraie de la Maison-Blanche. Ça n'a pas du tout plu à la communauté hispanique américaine (et notamment à AOC, la députée démocrate qui monte), qui a appelé au boycott. Qu'à cela ne tienne, ça ne marche pas du tout, nananananère:

«[email protected] va SUPER BIEN. La machine à calomnier de la Gauche radicale s'est retournée contre elle, les gens achètent comme des dingues!»

(Parenthèse Instagram dans cette mer de tweets, qui se suffit à elle-même:)

Sinon, en passant, et sans plus de détails, la science avance à grands pas:

«De Super Nouvelles pour les Vaccins!»

Un petit tour du côté des Fake News:

«Wow. Le @nytimes est attaqué de toutes parts. La vraie raison c'est qu'ils sont devenus des Fake News. Ils n'ont jamais parlé de moi correctement –ils se sont plantés. Les gens partent en courant, c'est un bazar complet!»

«Trois personnes ont été condamnées à mort en Iran pour avoir participé à des manifestations. L'exécution aura lieu d'un moment à l'autre. Exécuter ces gens envoie un terrible signal au monde et ne doit pas se faire! #StopExecutionsInIran»

Ce tweet plein d'humanité, posté en anglais et en persan, a été publié au lendemain de la décision de la Cour Suprême d'autoriser la reprise des exécutions fédérales après dix-sept ans d'interruption. Trump est un partisan déclaré de la peine de mort (chez lui, pas chez les autres).

«Le plan Biden-Sanders détruit les écoles privées sous contrat à coups de masse et punit les élèves en fonction de l'endroit où ils habitent. Personne ne sera en SÉCURITÉ dans l'Amérique de Joe Biden!»

Rien de très nouveau ici, sauf le choix des armes, peut-être.

«Joe Biden et la Gauche radicale veulent Abolir la Police, Abolir l'ICE, Abolir les Cautions, Abolir les Banlieues, Abolir le 2e Amendement –et Abolir l'American Way of Life. Personne ne sera en SÉCURITÉ dans l'Amérique de Joe Biden!»

Est-ce qu'un ancien président à l'immunité caduque sera en sécurité dans l'Amérique de Joe Biden? Réponse à partir de janvier 2021. Ou pas.

«[...] J'ai hâte d'avoir une 2e grande et très importante victoire [...]. Celle-ci devrait être bien plus facile car nos sondage grimpent rapidement, l'économie se remet, les vaccins et les traitements seront bientôt lancés et les Américains veulent des rues et des communautés sûres!»

Finalement, pas besoin de se mettre la rate au court-bouillon: ça ira pour Trump, puisqu'il va gagner.

Jeudi 16 juillet

Aujourd'hui, Trump annonce qu'il change de directeur de campagne. Mais surtout, il donne une conférence de presse, qu'il retweete abondamment.

Pendant ce grand moment de communication, il a voulu démontrer, entre autres choses, que les Démocrates avaient juré la perte des banlieues de la classe moyenne avec des messages subtils du style: «Votre maison perdra de sa valeur et le taux de criminalité augmentera rapidement.»

Derrière lui étaient installés deux pick-ups, un bleu (couleur des Démocrates) et un rouge (couleur des Républicains), chargés de poids où il était inscrit «Régulations». Pendant que le camion bleu restait écrasé sous le fardeau, le rouge s'est vu allégé du sien par une gigantesque grue où il était inscrit «Administration Trump».

(Il a aussi pas mal parlé machines à laver, ampoules électriques et pommeaux de douche).

Hélas, aucun tweet présidentiel n'a commenté cette habile allégorie, dont la conclusion nous laisse dans une tension digne des plus grands films à suspense hollywoodiens:

«Alors on a plein de choses excitantes qu'on va annoncer au cours des... huit prochaines semaines je dirais? Des choses que personne n'avait contemplées, envisagées, crues possibles, et des choses qu'on va faire et qu'on a déjà faites, on a commencé dans la plupart des cas, mais ça va être huit semaines très excitantes, et huit semaines, je pense Mike qu'on peut honnêtement dire que personne... ne verra jamais huit semaines comme celles qu'on va avoir.»

Vendredi 17 juillet 2020

«MERCI aux 5 millions de membres de la @NRA de m'avoir une fois de plus accordé votre SOUTIEN PLEIN ET ENTIER! Tant que je serai président, je protègerai TOUJOURS notre Grand Second Amendement et ne laisserai jamais la Gauche Radicale vous priver de vos Droits, de vos Armes ou de votre Police! @NRAPVF»

La NRA, c'est la National Rifle Association, lobby des armes à feu ultra-puissant en Amérique. Et le second amendement, brandi par les partisans de la liberté de porter des armes, date de 1791. Il est très court: «A well regulated militia being necessary to the security of a free State, the right of the People to keep and bear arms shall not be infringed», c'est-à-dire «Une milice bien réglementée étant nécessaire à la sécurité d'un État libre, il ne sera pas porté atteinte au droit du Peuple à posséder et à porter les armes».

En 1791, le souvenir des combats avec l'Angleterre honnie était tout frais, le pays n'avait pas eu le temps de s'organiser en armée régulière, les Indiens avaient tendance à ne pas se laisser massacrer sans rien dire et il y avait un tas d'animaux sauvages à abattre sur le chemin de la conquête de l'Ouest; bref, un homme sans arme avait une espérance de vie extrêmement limitée.

En 2020, la nation américaine s'accroche désespérément à un anachronisme et le deuxième amendement sert de prétexte au lobby des armes et aux citoyens élevés dans une culture virile et violente. Selon le Gifford Law Center, 36.000 Américains sont tués par arme à feu chaque année, soit une moyenne de 100 par jour.

Le tweet qu'on attendait depuis hier: les camions, les poids, la grue. Il fallait juste le temps de monter tout ça et de mettre une jolie musique.

Samedi 18 juillet

«Je suis le membre ultime du Club du Livre du Mois. D'abord j'ai ce voyou débile de John Bolton, un taré belliciste, qui viole la loi (il a publié des tonnes d'informations top secret) et un accord de confidentialité pour se faire une crédibilité dont il avait terriblement besoin et gagner quelques dollars, qui finiront de toute façon dans les poches du gouvernement. Ensuite il y a Mary Trump, une nièce quasiment jamais vue qui ne sait pas grand-chose sur moi, raconte des mensonges sur mes merveilleux parents (qui ne la supportaient pas!) et moi, et a violé son accord de confidentialité. Elle a aussi enfreint la loi en publiant mes Déclarations Fiscales. C'est une épave! De nombreux livres ont été écrits sur moi, certains bons, d'autres mauvais. Heureusement et malheureusement, il y en aura d'autres!»

Mary Trump est la fille de Fred, frère aîné de Donald, mort jeune et alcoolique, abandonné par le reste de sa famille. Elle est psychologue et publie un livre sur son oncle, Too Much and Never Enough (qui doit paraître en France en octobre), qui se distingue de ceux des anciens collaborateurs déchus et déçus de Trump en ce qu'il révèle le côté humain du président, son enfance et ses traumatismes. Trump a tenté d'en interdire la parution, en vain.

«Joe Biden le Ripou veut définancer notre police. Il utilise peut-être des mots différents, mais quand on regarde son pacte avec Bernie le Dingo, et d'autres trucs, c'est ça qu'il veut faire. Ça détruirait l'Amérique!»

(J'envisage sérieusement de lancer un concours national pour la traduction des surnoms des adversaires de Trump).

Ce samedi, c'est jour de golf, et c'est en revenant de sa partie que Trump (ou plus vraisemblablement quelqu'un de son entourage, étant donné le caractère très formel de la formule) a écrit une courte phrase de condoléances à l'occasion de la mort de John Lewis, héros des droits civiques, compagnon de Martin Luther King, qui n'avait pas caché ses doutes sur la légitimité de l'élection de Trump en 2016: «Je n'estime pas que ce président élu soit légitime. Je pense que les Russes ont aidé à faire élire cet homme. Et qu'ils ont contribué à détruire la candidature de Hillary Clinton», avait-il déclaré.

Pas rancunier, Trump s'est fendu d'un message touchant, personnalisé et plein d'émotion:

«Je suis attristé d'apprendre le décès de John Lewis, héros des droits civiques. Melania et moi adressons nos prières à lui et à sa famille.»

Dimanche 19 juillet

Aujourd'hui, le président se lève dans un tout petit pays. Ce qui explique qu'il tweete, puis retweete dans la même journée:

«RENDEZ SA GRANDEUR À L'AMÉRIQUE!»

Depuis presque deux mois, ça chauffe méchamment à Portland (Oregon). Le maire démocrate, Ted Wheeler, s'est indigné sur CNN de la présence imposée de policiers fédéraux dans sa ville, qui met selon lui de l'huile sur le feu.

Sur les réseaux sociaux, des images de violences policières sont régulièrement dénoncées. La gouverneure de l'État, Kate Brown, parle quant à elle «d'abus de pouvoir». Plusieurs arrestations effectuées illégalement par des policiers non identifiés circulant dans des véhicules banalisés ont été signalées.

«Nous essayons d'aider Portland, pas de lui nuire. Ses dirigeants ont perdu le contrôle des anarchistes et des agitateurs depuis des mois. Ils sont portés disparus. Nous devons protéger les propriétés Fédérales, et NOTRE PEUPLE. Ce n'était pas de simples manifestants, ce sont des vrais de vrais!»

«Les Démocrates de la Gauche Radicale, qui contrôlent totalement Biden, vont détruire notre Pays tel que nous le connaissons. Des choses terribles, inimaginables arriveraient à l'Amérique. Regardez Portland, où les politiques se satisfont très bien de 50 jours d'anarchie. Nous avons envoyé de l'aide. Regardez New York, Chicago, Philadelphie. NON!»

(En passant, ce manifestant qui se fait frapper et gazer sans quasiment bouger un cil est le nouveau héros des réseaux:)

Ce dimanche est aussi marqué par une interview apocalyptique sur Fox News où le journaliste Chris Wallace ridiculise Trump en montrant que le test cognitif que le président se vante d'avoir réussi haut la main n'a rien de difficile («J'ai passé ce test quand j'ai su que vous l'aviez réussi. Il n'est pas trop dur. Ça montre une image et ça demande “Qu'est-ce que c'est?”, et c'est un éléphant», assène le journaliste), et où Trump laisse entendre qu'il se réserve l'option de ne pas reconnaître sa défaite aux élections:

Enfin, il donne une idée du nombre d'années qu'il pourrait passer à l'ombre si par une injustice absolue, il était accusé du crime dont Obama et Biden sont, eux, coupables, malgré l'absence absolue de preuves: l'espionnage de campagne.

«Alors on attrape Obama & Biden, sans parler du reste de leur équipe, en train D'ESPIONNER ma campagne ET IL NE SE PASSE RIEN? J'espère pas! Si c'était dans l'autre sens, 50 ans pour trahison. N'OUBLIEZ JAMAIS!!!!»

(«N'oubliez jamais

It's in your destiny

A need to disagree

When rules get in the way

N'oubliez jamais»)

Joe Cocker

Retrouvez l'actualité de la campagne présidentielle américaine chaque mercredi soir dans Trump 2020, le podcast d'analyse et de décryptage de Slate.fr en collaboration avec l'Ifri et TTSO.

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