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Russie-Etats-Unis: enfin un accord sur la Syrie

Temps de lecture : 2 min

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry à Londres le 9 septembre 2013, REUTERS/Alastair Grant
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry à Londres le 9 septembre 2013, REUTERS/Alastair Grant

Les discussions diplomatiques n'en finissaient plus, mais voilà qu'un accord a été trouvé. Les délégations russes et américaines, en négociations à Genève depuis trois jours afin de trouver un compromis sur les actions à mener au sujet des armes chimiques de la Syrie, se sont mises d'accord: Damas a une semaine pour fournir la liste de son arsenal chimique.

Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a expliqué que dès novembre (au plus tard) des inspecteurs seraient en Syrie afin de vérifier que le pays a bien respecté cet accord.

RFI précise: «fait important, l'accord auquel John Kerry et Sergueï Lavrov, les ministres des Affaires étrangères sont parvenus mentionne le chapitre 7 de la Charte des Nations unies ce qui signifie que la Russie et les Etats-Unis sont d'accord pour éventuellement recourir à la force en cas de non-respect par Damas de ce démantèlement».

Cependant, rappelle l'Express, le démantèlement effectif ne peut être immédiat. «Dans un premier temps, la Syrie doit fournir le détail de son arsenal, considéré comme un des plus importants au monde, mais dont on sait assez peu de choses: il est évalué à 1000 tonnes de gaz VX , gaz sarin et gaz moutarde par les gouvernements français et américain, répartis sur 45 sites. (...) Plus la quantité est importante, plus le démantèlement est compliqué».

Les autorités internationales ont peu à peu acquis la certitude que le gouvernement se servait d'armes chimiques contre son peuple. Nous l'expliquions sur Slate cette semaine:
«L’équipe d’inspection [de l'ONU], dont on s'attend à ce qu'elle remette, lundi 16 septembre, son très attendu rapport sur l’attaque chimique du 21 août dans la banlieue de Damas au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, ne va pas directement accuser le régime syrien d’avoir gazé son propre peuple, selon trois diplomates des Nations unies liés à l’enquête. Mais elle va fournir un acte d’accusation solide constitué d’un faisceau de preuves —collectées à partir de l’examen des roquettes ayant contenu les gaz, des munitions tirées et de tests de laboratoires sur des prélèvements du sol, du sang et de l’urine des victimes— qui convergent toutes vers une culpabilité du gouvernement syrien.»

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