Plus «stable et fiable» que Windows XP, Linux est désormais le petit chouchou de la Station spatiale internationale. Le journaliste Joel Gunter explique dans The Telegraph que des douzaines d’ordinateurs portables assistent quotidiennement l’équipage, que ce soit pour leur indiquer où ils sont, ou pour manipuler les caméras à bord.
Keith Chuvala, un responsable de United Space Alliance, développe:
«Nous avions besoin d’un système d’exploitation stable et fiable, donc nous avons transféré les fonctions clés de Windows à Linux. Maintenant nous pouvons tout contrôler depuis l’intérieur de la station».
Windows et ses virus
En 2008, les ordinateurs Windows de la station spatiale ont été affectés par un virus, le W23.Gammima.AG. Il aurait été apporté par l’ordinateur d’un astronaute russe. Le virus s’est rapidement propagé aux autres appareils, mais n'était fort heureusement pas trop dangereux.
D’après le site Extreme Tech, ce n’est pas un hasard si Linux a été choisi: il est déjà largement exploité dans le milieu scientifique. A l’instar du grand accélérateur de particules du CERN, le LHC. Ou même de la NASA, ou des scientifiques qui travaillent dans le séquençage d’ADN. Pour tous les usages qui nécessitent une sécurité maximale, Linux reste «un choix évident».