- L'ambassade de France à Tripoli, en Libye, a été visée par un attentat à la voiture piégée
- Paris a dénoncé un attentat «odieux» et Tripoli un acte «terroriste»
- Le parquet de Paris ouvre une enquête, un groupement du GIGN va sur place
- Deux gardes sont blessés, mais leur pronostic vital n'est pas engagé
13h20
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a affirmé, à l'issue d'une rencontre avec les députés PS, que les autorités françaises n'avaient reçu «aucune revendication» après cette «atteinte très, très grave aux intérêts français».
12h
Laurent Fabius, qui va se rendre à Tripoli, a annoncé sur BFM TV l'ouverture d'une enquête par le parquet de Paris et l'envoi sur place d'un groupement du GIGN.
10h45
Un internaute a publié une vidéo amateur de l'immédiat après-attentat, relayée notamment par le site du Monde.
10h10
Le député UMP Jacques Myard, en déplacement lundi à Tripoli avec son collègue PS Jean Glavany pour rencontrer la communauté française et des entrepreneurs, a réagi avec «stupéfaction» sur France Info à la nouvelle de l'attentat:
«Le problème est que l'ambassade est dans une rue étroite et qu'il suffit d'y déposer une voiture piégée pour atteindre directement, non seulement l'ambassade, mais l'ensemble des maisons qui sont dans cette rue. [...] L'ambassade est difficilement protégeable.»
10h
François Hollande a publié un communiqué condamnant «avec la plus grande fermeté» l'attentat qui a frappé l’ambassade de France et exprimant «sa solidarité et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés».
9h50
Anna, employée d'une ONG de Tripoli et voisine de l’ambassade, a raconté à Europe 1 avoir entendu «une première grande explosion» puis «une ou deux autres explosions pas aussi massives que la première».
9h40
Selon des informations transmises à l'AFP par la direction de la gendarmerie à Paris, les deux blessés sont des gendarmes mobiles. Le pronostic vital de celui qui est le plus atteint «n'est pas engagé», tandis que le second a été choqué par l'effet de souffle.
9h23
Le ministre libyen des Affaires étrangères Mohammed Abdel Aziz a condamné auprès de l'AFP l'attentat à la voiture piégée, qualifié «d'acte terroriste contre un pays frère qui a appuyé la Libye durant la révolution» de 2011.
9h16
Le Huffington Post relate que le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius «condamne avec la plus grande fermeté l'attentat». Dans un communiqué, il ajoute qu'«en liaison avec les autorités libyennes, les services de l'Etat mettront tout en œuvre pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cet acte odieux et que ses auteurs soient rapidement identifiés».
8h30
L'ambassade de France à Tripoli, en Libye, a été visée par un attentat à la voiture piégée, ce mardi 23 avril 2013, ont indiqué les services de sécurité aux agences de presse AFP et Reuters.
Deux gardes affectés à la sécurité de l'établissement seraient blessés.
Les dégâts matériels seraient importants, le bâtiment de l'ambassade étant extrêmement endommagé. La journaliste Hélène Grégoire retweete une photo diffusée par un utilisateur de Twitter de Tripoli, @Eh4b10:
photo attentat ambassade France Tripoli RT @miloudal: RT “@eh4b10: Picture: #french #embassy bombing #tripoli #libya twitter.com/Eh4b10/status/…
— Hélène Grégoire (@helenegreg) 23 avril 2013
Le même utilisateur, qui se trouve près de l'ambassade et se présente sur Twitter comme «faisant partie de la révolution libyenne» a également pris ces photos, impressionnantes: