La «Génération grandiose» (Greatest Generation) va bien, et elle veut botter le cul de Mitt Romney: c’est en substance le message d’un clip réalisé par Michael Moore pour le compte de MoveOn, une organisation progressiste américaine. Dans une maison de retraite, on y voit cinq retraités âgés de 75 à 97 ans raconter leurs souvenirs d’élection et critiquer le parti républicain et une éventuelle victoire de son candidat en des termes, disons, fleuris.
Début octobre, le site ABC News estimait que les centenaires, «peut-être le plus petit et le moins influent bloc d’électeurs», avaient un penchant pour Barack Obama. Explication: la Greatest Generation, dont les plus grosses cohortes ont atteint la majorité entre le début des années 30 et le début des années 40, a connu son éveil à la politique pendant la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale, et ses premières élections présidentielles pendant vingt ans de domination démocrate (1932-1952).