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L'email n'est pas mort: ça reste la meilleure façon de communiquer

Temps de lecture : 2 min

Email Bruno Girin via Flickr CC License by
Email Bruno Girin via Flickr CC License by

Les emails n’en finissent plus de ne pas mourir. Le cortège d'articles annonçant sa mort prochaine qui a suivi l'avènement des réseaux sociaux il y a quelques années, y compris sur Slate.com, a laissé place à des articles plus rassurants sur l'avenir des bons vieux courriels, y compris sur Slate.com. A l'heure de Facebook et Twitter, de Skype et Dropbox, cela a-t-il encore un sens d'envoyer un mail? En fin de compte, quand tout le reste échoue, l'email reste la meilleure solution, comme l'explique cette fois-ci David Sobotta sur ReadWrite le 29 novembre 2013.

Ayant travaillé chez Apple pendant vingt ans, Sobotta connait bien les emails. Mais il a constaté qu’en dehors de sa vie professionnelle, «mes amis trentenaires et ma famille préfèrent m’envoyer des textos». Pour lui aussi, l’email était en train de mourir… jusqu’à ce qu'il se retrouve élu à la direction de son syndicat de copropriété, et que sa congrégation religieuse impose l’usage des courriels entre ses membres. Lui qui avait l’habitude de jongler à son travail entre «Skype, Dropbox, et Highrise pour partager de nombreux fichiers Pages», a alors découvert que «quand on doit partager des fichiers avec des personnes d’âges et de compétences divers, la vie n’est pas si simple»:

«En gros, c'était un désastre. Certains se sont plaints de n'avoir même pas pu ouvrir leur courriel. (...) Le mystère s'est éclairci quand je me suis aperçu que la plupart des gens étaient devenus des utilisateurs occasionnels d'emails, et qu'ils s'en servaient avec tout et n'importe quoi, de l'interface web fournie par leur FAI à leurs iPad et smartphones à toutes sortes de clients, parmi lesquels certains qu'en tant que puriste de l'email, je qualifierais d'assez boîteux.»

Après avoir subi un parcours du combattant pour transmettre un compte-rendu de réunion aux copropriétaires qui y avaient assisté, l’auteur de l’article en arrive à la conclusion que «tout ceci est bien plus complexe que ça devrait être». Et que la meilleure solution s'avère être la plus simple: se passer des pièces jointes et utiliser... le corps du mail.

«Il s'avère que l'email est la solution. Vous devez simplement aller au plus simple. Si vous avez quelque chose à partager avec des gens avec qui vous ne travaillez pas, n'utilisez pas de pièces jointes. Copiez simplement le texte de votre rapport et collez-le comme texte brut dans votre courriel. Ne pensez même pas à faire utiliser Google Drive ou Dropbox à un groupe de personnes, soyez malin et restez-en à l'email dans sa plus simple expression.»

ReadWrite avait déjà interrogé l’an dernier le père du mail, Ray Tomlinson, qui assurait que la notion d'email avait toujours de l’avenir (et nous vous en avions parlé sur Slate).

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