La dernière fois que Samir Nasri s’était exprimé en public, c’était pour insulter un journaliste de l’AFP dans la zone mixte de la Donbass Arena de Donetsk après l’élimination de la France par l’Espagne en quart de finale de l’Euro samedi 23 juin.
Le joueur de Manchester City, donc les propos ont déclenché une vague de réactions politiques et médiatiques, a rompu le silence quatre jours plus tard à travers son compte Twitter. D’abord pour remercier en anglais tous ceux qui lui ont fêté la veille un joyeux anniversaire. Mais ensuite et surtout pour faire une mise au point avec ses presque 900.000 abonnés sur la polémique qu’il a créée. Mis bout-à-bout, voici ses trois messages:
«Trop de contre-vérités circulent en ce moment. Que les supporters et tout particulièrement les enfants sachent que je regrette sincèrement que mes paroles ait (sic) pu les choquer. J'aime l'EDF, le football et j'ai un profond respect pour le public. Pour le reste, il s'agit d'une affaire personnelle entre quelques journalistes et moi. Je m'en expliquerai quand le moment sera venu»
Ces excuses suffiront-elles à lui éviter des sanctions disciplinaires? Rien n’est moins sûr. Selon Le Parisien, si on ne sait pas encore qui du Conseil national de l’éthique ou de la commission de discipline de la Fédération française de football (FFF) jugera l'affaire, le joueur ne devrait pas échapper à des sanctions.