C'était il y a deux ans. Lors d'une partie de basket entre amis, Barack Obama reçoit un mauvais coup de coude à la lèvre. Résultat: 12 points de suture. L'adversaire qui l'a malencontreusement frappé était Reynaldo Decerega, 40 ans, directeur des programmes de l'Institut Congressional Hispanic Caucus.
L'homme que l'on a affublé du surnom «The Elbow» —«le coude» en français— est revenu pour la première fois sur cet épisode dans les pages du Boston Globe. Plus de huit cents jours après les faits, cet ancien professeur d'histoire qui coache des jeunes depuis vingt ans n'arrive toujours pas y croire:
«J'ai joué au basketball un million de fois dans ma vie et je n'ai jamais donné de coup de coude à qui que ce soit. Donc la première fois que ça m'arrive, ça tombe sur le président des Etats-Unis? Quelle était la probabilité? Zéro, n'est-ce pas?»
Pas de drame cependant, Barack Obama lui a même envoyé une carte trois jours après l'incident:
«A Rey, le seul type qui a réussi à frapper le président et qui n'a jamais été arrêté. Barack.»