L’Internet, où les chats et Adolf Hitler sont deux des sujets les plus souvent abordés et détournés dans des vidéos et autres photomontages, risque d’avoir du mal à se remettre de la nouvelle: l’une des vedettes de la Foire internationale de New York en 1939 était un chat sosie d’Adolf Hitler.
On sait peu de choses à propos d’Hitler le chat et de sa propriétaire Jeanne Ritzen, à part qu’ils ont participé au concours de Jitterbug de l’exposition.
Hitler le chat au concours de Jitterbug, New York Public Library
Hitler le chat a également été pris en photo dans les bras d’un jeune homme non-identifié habillé d’une tenue traditionnelle. Sur la photo, Hitler essaye d’attraper Sam l’alligator, qui se repose sur deux chaises poussées l'une contre l'autre.
Hitler le chat et Sam Alligator au concours de Jitterbug, New York Public Library
Le chef d’orchestre Ben Bernie et ses musiciens jouent derrière Hitler et Sam et sont les seuls qui ont l’air contents sur le cliché.
La prochaine exposition internationale se tiendra à Milan, en Italie, en 2015, mais il y a peu de chances pour qu’un chat appelé Hitler y fasse une apparition.
Heureusement, vous pouvez vous rendre sur le site «Cats That Look Like Hitler» («Chats qui ressemblent à Hitler») pour avoir votre dose. Le site propose d’aider les propriétaires de chat qui «se réveillent avec des sueurs froides chaque nuit en se demandant s’il va envahir la Pologne».
L’histoire d’Hitler le chat n’est pas sans rappeler celle d’Hitler le chien, qui a bien failli finir de manière tragique. En 1941, alors que la guerre planétaire sévissait, le vice-consul allemand à Helinski, Willy Erkelenz, a écrit à Berlin en parlant d'«un témoin, qui ne veut pas être nommé, qui dit avoir entendu et vu le chien de Borg lever sa patte à l'ordre “Hitler”». Le diplomate soupçonnait son maître, Tor Borg, un magnat de l'industrie pharmaceutique finlandaise, de lui avoir appris à lever la patte en imitant le salut nazi.
Borg est alors convoqué à l'ambassade et interrogé sur les habitudes de son chien. Ses explications ne convainquent pas le consul, qui écrira dans son rapport à Berlin:
«Borg, malgré ses affirmations, ne dit pas la vérité.»
Les Allemands auraient alors pensé à lancer une campagne pour ruiner les affaires de Borg, mais la chancellerie d'Hitler décida finalement que cela n'en valait pas la peine. «Gérer une guerre mondiale était peut-être plus important que poursuivre un chien et son propriétaire», ironise Gawker, qui rapportait l’histoire en 2011.