L’Europe a remporté dimanche 30 septembre la 39e édition de la Ryder Cup, qui oppose tous les deux ans les meilleurs golfeurs du Vieux continent à ceux des Etats-Unis.
Alors qu’elle était menée 10 points à 6 avant les 12 simples de la dernière journée sur le parcours de Medinah, près de Chicago, l’équipe européenne l’a emporté 14,5 à 13,5, signant l’un des plus beaux come-back de l’histoire de la compétition.
«Comment l'Amérique a-t-elle fait pour perdre cette Ryder Cup?» demande L’Equipe, qui souligne que si l’Europe a élevé son niveau de jeu lors de la dernière journée, «ce sont plutôt les hôtes qui ont perdu, tout seuls».
Tous les commentateurs comparent ce retour «historique» à celui effectué dans la même compétition par l’équipe des Etats-Unis à Brookline en 1999. Le capitaine de l’équipe européenne, l’Espagnol Jose Maria Olazabla, a dédié cette victoire à son compatriote Seve Ballesteros, légende du golf européen décédé en 2011 d’une tumeur au cerveau.
Ballesteros permit notamment aux Européens d’aller vaincre les Etats-Unis pour la première fois sur ses terres dans l’Ohio en 1987, et, en tant que capitaine, en 1997 quand la compétition se tint pour la première fois en Europe, en dehors des Iles Britanniques. A Valderrama, en Espagne, les joueurs emmenés par «Seve» démontèrent les Américains. De la même façon que ce dimanche, à Medhina, les héritiers de Ballesteros ont déjoué les pronostics.