Vous utilisez Facebook? Twitter? Vous vérifiez vos mails tous les quarts d’heure? Ce n’est peut-être pas très bon pour vous.
Selon une étude d’Anxiety UK, l’utilisation de réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter peut créer de l’anxiété et donner aux utilisateurs l’impression d’être incapables. L’étude, menée par l’université de Salford pour Anxiety UK, montre que plus de la moitié des 298 personnes interrogées estiment que les réseaux sociaux ont changé leur comportement, et parmi elles, la moitié qualifie ce changement de négatif.
Voir ce que les autres accomplissent, rester trop longtemps devant l’ordinateur, ne pas arriver à débrancher et à se reposer (66% déclarent qu’il est difficile de s’endormir après avoir utilisé un réseau social) sont les principaux facteurs d’anxiété.
La moitié des personnes interrogées se déclarent «inquiète ou mal à l’aise» quand elles n’arrivent pas à accéder à leur compte Facebook ou à leur boîte mail. Un quart explique également que les réseaux sociaux ont posé des problèmes dans leurs relations amicales ou de travail, rapporte The Telegraph.
«Les résultats suggèrent que certains peuvent avoir besoin de reprendre le contrôle des technologies qu’ils utilisent plutôt que d’être contrôlés par elles. On peut éteindre tous ces gadgets, mais beaucoup d’entre nous ont oublié comment le faire», explique la dirigeante d’Anxiety UK, Nicky Lidbetter, citée par The Huffington Post.
Les chercheurs ont également été surpris, selon Lidbetter, de voir que justement, la seule façon pour les gens de ne pas utiliser leurs appareils est de les éteindre, la plupart étant incapable de juste ignorer leur ordinateur s’il est allumé.
Même si cette étude a été réalisée sur un petit nombre de personnes, elle confirme d’autres enquêtes menées démontrant les dangers de l’Internet et des réseaux sociaux. Selon une étude relayée par Newsweek et portant sur 750 personnes en Californie, la plupart des moins de 50 ans vérifient leurs SMS, mails et comptes de réseaux sociaux «tous le temps» ou «toutes les 15 minutes». Et les utilisateurs étudiés qui ont passé le plus de temps en ligne avaient des traits de caractère «compulsif».
Dans le même ordre d’idées, selon une récente étude de Mobile Mindset, 73% des personnes disent qu’elles paniqueraient si elles perdaient leur portable.
Nicholas Carr, auteur de The Shallows, qui parle de l’effet du web sur notre esprit, soutient que l’Internet «crée un comportement dont les utilisateurs savent qu’il n’est pas dans leur meilleur intérêt, les rend anxieux et les fait agir de manière compulsive».