On savait déjà que boire trop de vin était mauvais pour la santé. Mais pour certaines personnes, un seul verre suffit pour se sentir mal. Près de 7% de la population serait en effet allergique au vin, rapporte The Huffington Post.
Une étude allemande, publiée dans le journal scientifique Deutsches Arzteblatt International, montre que l’intolérance au vin atteindrait 8,9% des femmes et 5,2% des hommes. Les chercheurs de l’université de Johannes Gutenberg de Mainz ont ainsi expliqué que si les effets du vin sur la santé avaient beaucoup été étudiés par le passé, peu de cas d’intolérance ont été pour l’instant découverts.
L’équipe a étudié 4.000 personnes âgées de 20 ans à 70 ans choisies de façon aléatoire. Celles-ci ont ensuite dû remplir un questionnaire sur leur consommation d’alcool et sur des symptômes d’allergie ou d’intolérance.
D’après les chercheurs, l’intolérance la plus commune parmi les personnes étudiées concerne le vin rouge. Les réactions allergiques les plus courantes sont de l'urticaire, le nez bouché, la diarrhée, un rythme cardiaque trop rapide et des crampes intestinales.
Les chercheurs notent que le taux d’intolérance au vin pourrait être plus élevé que celui suggéré par l’étude. En effet, les personnes interrogées ne l’ont pas été à propos de maux de tête causés par l'alcool. L’équipe a également découvert que les personnes victimes d’allergies au vin ont plus de probabilité d’être victimes d’autres intolérances liées à la nourriture.
En 2010, une étude danoise avait déjà conclu que 8% des habitants de la planète ont les symptômes du rhume lorsqu'ils boivent du vin. L’équipe de chercheurs avait aussi noté que ces manifestations pourraient être dues à une protéine présente dans la fermentation du vin appelée la glycoprotéine.
L’intolérance à l’alcool est observée lorsque le corps n'arrive pas à se débarrasser des toxines. Cela dit, une intolérance à un type de boisson spécifique (comme le vin ou la bière) peut résulter de l’intolérance à l’un des ingrédients, comme les grains ou les sulfites.