Pour les élèves de la petite ville d’Amesbury dans le comté de Wiltshire, en Angleterre, plus possible de faire l’école buissonnière. En effet, depuis la semaine dernière, en cas d’absence non justifiée, la police accompagnée d’une assistante sociale scolaire, sort du lit l’élève absentéiste, rapporte le Telegraph.
Chaque matin, une liste des absences non justifiées est fournie aux officiers de police, ils appellent alors les parents des élèvess, si ces derniers sont toujours au lit, on leur demande de les réveiller et la police les accompagne ensuite en voiture jusqu’à l’école.
Le but de cette opération? Réduire les comportements antisociaux dans la ville et faire en sorte que les enfants reçoivent l’éducation nécessaire. Selon l’inspecteur Christian Lange:
«La place d’un enfant est d’être à l’école. S’ils ne sont pas à l’école, ils ont plus de risques de s’attirer des ennuis. Ce n’est bon pour personne de traîner, sans rien faire toute la journée.»
Responsabilité parentale
Les parents ont la responsabilité légale de s’assurer que leurs enfants vont bien à l’école et ceux jusqu’à leurs 16 ans. Au Pays de Galles, les parents d’enfants absentéistes risquent une amende pouvant aller jusqu’à 120 livres (150 euros), rapporte BBC News.
Les résultats, à l’issue de cette première semaine, sont concluants, analyse encore l’inspecteur:
«Jusqu’ici, une visite matinale de la police a été suffisante. Ce n’est pas bon pour les parents quand leurs voisins nous voient frapper à leur porte et emmener leur enfant à l’école.»
Toujours dans le cadre de ce projet, des agents de la protection de l'éducation peuvent arrêter et interroger tous les enfants en âge d’aller à l’école qu’ils rencontrent, même s’ils sont accompagnés d’un adulte.
Dans le reste du pays, les forces de police tentent de «nettoyer» les rues proches de l’école des absentéistes, en les ramenant jusqu’à leur salle de classe.
Selon le porte-parole de la police du Wiltshire:
«Nous ne sommes pas dans l’humiliation publique, par contre les parents s’exposent à des suites judiciaires s’ils sont incapables de faire en sorte que leur enfant aille en classe.»