Peut-être vous souvenez-vous de Gabrielle Giffords, cette élue démocrate avait survécu à une blessure par balle dans la tête. Un an plus tard, celle-ci est rétablie et a même fait campagne pour son ancien adjoint. Comment est-ce possible? Le site Mind Hacks s'est demandé ce qu'il se passait lorsque quelqu’un se prend une balle dans la tête.
Contrairement à ce que l’on croit, on n'en meurt pas forcément, et surtout pas immédiatement. Comme le note l’article, un blessé par balle a 50% de chances de s’en sortir. Slate.com relate d'ailleurs l'histoire d'un tireur qui a tenté, sans succès, à trois reprises de se suicider.
Après avoir assassiné son ex-petite amie, le sheriff du Wisconsin est capturé et tente de se tuer avec son pistolet. Il tire deux fois sous son menton et une fois sur le côté droit de sa tête. Mais ses tentatives sont un échec: il a réussi à rater son cerveau à chaque coup.
Une des données à retenir, explique Mind Hacks, c’est que les victimes ne meurent pas forcément à cause de la balle, mais aussi à cause d’une perte de sang:
«Un homme moyen contient environ six litres de sang et il en perd environ un quart de litre par minute au repos.(…) Si nous avons besoin de perdre 20% de notre sang pour perdre conscience, notre homme type pourrait faire un blackout en deux minutes.»
Un autre élément à prendre en compte est celui du squelette: en étant transpercé «les fragments (de cerveau) deviennent eux-mêmes des missiles». D’après une étude, deux neurochirurgiens ont trouvé, sur 42 cas, 16 patients avec ces bouts d'os dans le cerveau.
Le dernier problème du cerveau est sa nature fermée. Impossible pour l'onde de choc créée par une balle de sortir de la boîte cranienne. Ce qui entraîne des dommages irréparables sur des zones importantes du cerveau.
L’auteur de l’article conclut en expliquant que:
«Alors qu’il est vrai que beaucoup de gens perdront connaissance avant même d’avoir compris qu’on leur avait tiré dessus, ça n’est pas garanti à 100%. Même si cela veut dire que certaines personnes seront malheureusement conscientes de leur mort, cela veut aussi dire que d’autres pourront être sauvées.»