Vous pensez que votre patron est un mauvais boss et que cela joue sur votre environnement de travail? Ne vous découragez pas! Selon CNBC, l’Office Team, une agence d’intérim spécialisée dans les métiers administratifs, et Lynn Taylor, une experte du milieu du travail et auteure de Tame Your Terrible Office Tyrant (TOT) (Domptez votre terrible tyran de bureau) publié en 2009, vous donnent quelques conseils à suivre pour améliorer la situation.
Les cinq mauvais types de patron
Selon Robert Hosking, le directeur exécutif de l’Office Team, «il n’est pas possible de contrôler les actions de votre patron, mais vous pouvez changer la façon dont vous y répondez». Voici donc les cinq types de mauvais chefs selon l’Office Team et les conseils à suivre pour bonifier vos relations:
Le «petit chef»: c’est une sorte de tyran qui par son statut se permet d’humilier ses employés.
Conseils: gardez votre self-control, n'essayez pas de l’intimider en retour. Il faut calmement lui expliquer votre position, comme une «voix de la raison».
Le «micro-gestionnaire» ou celui qui essaie de tout diriger: c’est celui qui ne vous laisse jamais respirer, toujours derrière vous à attendre le moindre faux pas. Il scrute chaque détail de votre travail jusqu’à trouver la faille.
Conseils: avec ce genre de chef, c’est généralement une question de confiance qu’il faut construire au fur et à mesure. Alors arrivez toujours à l’heure, ne dépassez pas les délais pour rendre votre travail, prêtez attention aux détails, et vous aurez votre patron dans la poche.
Le mauvais «communicateur»: il est important de donner aux employés un minimum d’espace vital, mais il est aussi crucial de leur donner une orientation dans leur travail. Le mauvais «communicateur» fournit peu de directives sur les tâches à accomplir et cela se traduit souvent par des rectifications de dernières minutes, ou bien de refaire le travail entièrement.
Conseils: avec le mauvais «communicateur», il faut être très proactif, c’est-à-dire anticiper les réponses. Il faut aussi poser de nombreuses questions, mais aussi faire preuve de diplomatie et ne pas s'énerver.
Le saboteur: c’est le genre de patron qui soit sape vos efforts, soit ne vous félicite jamais, ou pire qui s’approprie le fruit de votre propre travail. Et dès qu’il y a un problème ou que les choses tournent au vinaigre, il rejette la faute sur vous.
Conseils: avec le «saboteur» c’est un peu plus délicat que pour les autres. Il faut toujours le brosser dans le bon sens du poil, et faire en sorte qu’il se sente bien, et admiré. Toutefois, il vous faut conserver toutes les traces de votre travail pour avoir des preuves s’il s’en prend encore à vous.
Le lunatique: c’est le patron qui peut être gentil et même se confier à vous. Mais il peut aussi avoir des sauts d’humeurs imprévisibles, jusqu’à vous ignorer s’il vous recroise dans les couloirs.
Conseils: c’est bien sûr plus difficile de prévoir les réactions d’une personne lunatique. Votre meilleure défense reste donc de ne pas prendre personnellement ses sautes d’humeurs. Rappelez-vous qu’il ne s’agit pas de vous et qu’il a sûrement un tas d’autres problèmes à gérer. Quand il est au bord de l’énervement, l’Office Team suggère de se limiter aux seules questions urgentes.
Traitez-le comme un enfant!
Mais selon Lynn Taylor, une experte du milieu de travail, il y a encore une approche plus simple et universelle, pour aborder un mauvais chef: traitez-le comme un bambin!
Dans son ouvrage Tame Your Terrible Office Tyrant (TOT), elle note que les mauvais patrons et les enfants partagent beaucoup de traits en commun: les crises de colère, l’exigence, l’égocentrisme, l’obstination, etc. Le patron Michael Scott (joué par Steve Carell) dans la série The Office en est un bon exemple, indique CNBC.
Donc lorsque vous avez affaire à un patron exécrable, il faut adopter une approche parentale, explique Lynn Taylor. Pour cela, elle utilise le sigle CALM (CARG en français); Communiquer (être ouvert et beaucoup parler); Anticiper les problèmes; Rire pour briser les barrières; et Gérer la situation: «Vous devez gérer la plupart des problèmes, être un modèle et avoir des énergies positives.» Si votre patron pique une colère, votre travail consiste à agir aussi rapidement que possible, souligne-t-elle.
Mais elle précise toutefois que l’une des meilleures approches avec votre patron, dans un climat difficile, ça reste d’être le plus diplomate possible.
Dans son blog sur Forbes, l’experte en ressources humaines Stephanie Taylor Christensen donne aussi cinq signes infaillibles pour identifier un mauvais patron, mais cette fois-ci lors d'un entretien d'embauche.