On connaissait déjà le robot en forme de bouche capable de recréer mécaniquement des sons humains, les robots imitant les émotions du visage, les mouvement des yeux ou des mains, ou encore le robot capable de garder son équilibre même quand on le moleste.
Il y a maintenant Shiri, le robot-fesses, qui dévoile ses émotions par différents types de mouvements («la tension», «le tressautement», «la saillie») et réagit au toucher de l’utilisateur, comme l’explique le site Kotaku:
«L’objectif de Shiri est d’exprimer des "émotions variées avec des mouvements organiques de muscles artificiels". Une manière bien fantaisiste de parler de banals mouvements de fesses.»
L’équipe du scientifique Nobuhiro Takahashi semble adepte de ce genre de réalisations frôlant l’uncanny valley (et de vidéos de démonstration le mettant en scène avec des expressions faciales un brin gênantes). C’est ce même chercheur qui, il y a un an, avait mis au point un robot dont la fonction unique était de faire des câlins à ceux qui l'enlaçaient.
Avant cela, il s'était également essayé à fabriquer un simulateur de french kiss:
L’utilité de ces inventions? Bonne question. A moins d’être particulièrement amateur des fessées ou des caresses sur un arrière train en silicone qui s’agite bizarrement (ce qui est tout à fait possible), on ne voit pas bien l’intérêt d’un robot-fesses.
Sauf si les prédictions de la chercheuse Ian Yeoman et de la sexologue Michelle Mars se réalisent. Comme l’écrivait fin avril Libération, les rapports sexuels avec des robots semblent inévitables dans les années à venir.
Arguant du fait que les femmes utilisent des engins sexuels depuis plus d’un siècle et que le progrès technologique ne cesse d’augmenter en même temps que la lutte contre les réseaux de prostitution, les deux auteurs imaginent que les humains auront dans le futur de moins en moins de réticence à avoir des relations sexuelles avec des humanoïdes fabriqués de toutes pièces.
Nul doute que Takahashi sera alors sur les rangs.