Le Journal du Dimanche a publié vendredi sur son site des informations concernant l'état de santé de Jacques Chirac, qui souffre de troubles neurologiques. Ce samedi, le JDD a choisi de supprimer le contenu (l'URL renvoie désormais sur une page non accessible) de cet article.
Dans une première version de ce «Lu/vu/entendu» — dans cette rubrique, nous agrégeons les informations «lues, vues et entendues» ailleurs), nous résumions ce que publiait le JDD. Le site ayant choisi de retirer ses informations, nous n'avons plus d'informations à agréger sur les développements de la santé de l'ancien Président.
Dans un article de septembre dernier, Jean-Yves Nau évoquait l'état de santé de Jacques Chirac, après qu'un rapport médical demandé par son épouse et sa fille Claude dans le cadre de l'affaire des gargés de mission de la Ville de Paris. Le rapport concluait alors à un «état de vulnérabilité» et une «affection neurologique» de nature dégénérative (soit une maladie d'Alzheimer, soit une perte d'autonomie d'après des spécialistes de neurologie).
A l'époque, un de ses proches expliquait au Parisien:
«Parfois il peut tenir une conversation, parfois il perd un peu la boule. Il fait de longues siestes dans la journée et se montre souvent fatigué.»
Un autre de ses amis disait que l'ancien président pouvait «se montrer volontiers grivois. Cela peut devenir gênant».
Jacques Chirac n'est pas allé au salon de l'agriculture 2012, pour seulement la deuxième fois en 40 ans (la première était dûe à un accident de voiture qui l'avait envoyé à l'hôpital). Le Point expliquait qu'officiellement, cette décision n'avait pas été prise pour des raisons de santé, mais simplement parce que l'ancien président séjournait au Maroc et ne voulait pas interrompre ses vacances.
Son entourage expliquait également vouloir lui éviter d'avoir à répondre à la question de son vote le 22 avril. En juin 2011, Jacques Chirac avait fait parler de lui en annonçant qu'il voterait pour François Hollande, sauf si Alain Juppé se présentait.
Mis à jour le 17/03/12 après la dépublication par le JDD
J.H