Une soixantaine de chevaux prendront l'avion au départ des États-Unis pour rejoindre les Jeux olympiques de Londres, qui se tiendront du 27 juillet au 12 août 2012, selon le site NPR.
Une entreprise de transport international de chevaux explique que «c'est tout un exploit logistique» parce que ces chevaux sont «précieux», «qualifiés» et que certains d'entres eux avoisinent les 500 kg.
Ezinearticles explique que depuis les années 1950, le transport aérien des chevaux s'est beaucoup amélioré. La multinationale FedEx devrait transporter ces animaux dans un confort qui égalerait presque celui des humains voyageant dans les grandes compagnies aériennes.
Ils seront debout, à deux dans un espace pouvant accueillir jusqu'à trois chevaux et une équipe de palefreniers et vétérinaires leur assurera à bord un approvisionnement en foin, carottes et jus de pomme mélangé avec de l'eau pour une bonne hydratation:
«Les équidés d'élites voyagent dans des stalles spacieuses, appelées “boîtes”, conçues pour le vol, chacun avec avec un groom professionnel formé pour le transport aérien. Les stalles sont rembourrées et chaque cheval est sur des tapis pour réduire le stress sur ses pattes.»
NPR précise que si les chevaux sont stressés, les lumières se tamiseront pour une ambiance plus apaisante et un groom viendra leur parler:
«Même s'ils sont des superstars, nous avons quelques chevaux qui n'aiment pas voyager, ce sont des inquiets, ils s'inquiètent au sujet du bruit, du son, ou de la pression.»
Ezinarticles rappelle qu'en 2008, lors des Jeux olympiques de Pékin, 303 chevaux avaient dû voyager en plusieurs fois pour atteindre la Chine.
Les chevaux doivent arriver bien avant le début de la compétition et parfois même avant les sélections définitives, pour respecter une période de mise en quarantaine permettant une «acclimatation» et un contrôle de l'animal. Lors des Jeux olympiques de Sydney, où le délai d'arrivée avant les épreuves était de deux semaines minimum, un cheval avait dû se retirer de la compétition car il était arrivé trop tard.