La société Chaotic Moon Labs a créé The Board of Imagination, un skateboard entièrement contrôlé par le cerveau du skateur. Un pas de plus pour cette société qui avait déjà innové avec The Board of Awesomeness, une planche contrôlée grâce à la technologie Kinect de Microsoft.
«Imaginez simplement où vous aimeriez aller et à quelle vitesse vous voulez y aller, et cette Board of Imagination s’occupera du reste», écrit Bonnie Cha, journaliste spécialisée dans les technologies sur le site Cnet.
Après quelques essais sur ordinateur, un profil de la manière dont le skateur pense est établi. Ce profil est ensuite chargé sur le skate. Un casque capte les signaux neuronaux du skateur puis les envoie à une tablette Samsung via un câble relié au casque. Et le logiciel commande le moteur électrique.
Whurley, manager de la société, explique:
«Pour avancer, il vous suffit de vous visualiser quelque part en fixant un point, puis d’imaginer à quelle vitesse vous voulez atteindre ce point. Pensez à vous mouvoir vers cette destination: quand vous faites ceci, le signal qui vient de votre cerveau est traduit via la tablette Samsung embarquée… et le skate vous amène à l’endroit souhaité!!!»
«Et que se passera-t-il si vous êtes distrait et commencez à penser à autre chose?», interroge la journaliste. Cela reste problématique pour les skateurs, qui devront rester concentrés. Même si les concepteurs du skate ont introduit un mécanisme d’arrêt d’urgence en cas de problème, précise le site The Verge, qui propose également une démo de cette incroyable invention.
L’idée de Chaotic Moon Labs était dès l’origine de créer la connexion la plus directe possible entre le rider et son skate. Mais le contrôle par la pensée n'était au départ qu'une sorte de blague sortie lors du premier brainstorming de la société… «Ce fut en réalité notre meilleure idée», ajoute Whurley.
Il n’y a pas de plan pour introduire le skate sur le marché, mais la société pourrait proposer le code en open source et le mode d’emploi de fabrication pour que les gens puissent construire leur propre Board of Imagination… «A condition d’obtenir au préalable l’accord de nos avocats», précise Whurley.