Les mythes sur l’espace véhiculés par le cinéma imprègnent de plus en plus l’imaginaire collectif, au point de ne plus savoir différencier ce qui procède de la fiction et ce qui relève de la réalité. En plus de nous faire sentir minuscule, l’espace nous fait sentir ignorant, souligne Cracked.
Le test est simple. Prenez un crayon et dessinez le soleil. Si vous attrapez autre chose que celui de couleur jaune, vous êtes un malin. L’erreur de penser que le soleil est jaune est d’autant plus courante qu’elle est enseignée à l’école et perpétuée par le cinéma.
En réalité –âmes sensibles s’abstenir– le soleil est blanc et ne ressemble pas à grand-chose sinon à une «bille intergalactique». La raison pour laquelle le soleil apparaît comme jaune est qu'avant d'arriver jusqu'à nous, ses rayons sont d'abord passé l'atmosphère terrestre et, en traversant cette couche d'air, ils prennent une teinte jaune. Mais, la température du Soleil est de 6.000 degrés Kelvin, et toute étoile de cette température particulière n'a qu'une seule couleur: le blanc.
Autre mythe faux: les météorites sont chaudes. Chaque film catastrophe a les siennes, au premier rang duquel Armageddon et ses météorites aux couleurs chatoyantes qui, lorsqu’elles s’écrasent, forment un cratère d’où s’échappe une fumée encore chaude.
Erreur! En fait, quand elles entrent dans l'atmosphère, elles ne sont là que pour quelques minutes en raison de leur vitesse extrême. Donc les météorites n'ont tout simplement pas le temps d’exploser avant l'impact. Ce sont alors les frottements de l'air sur la météorite qui vont la chauffer. L'incandescence ne dure que le temps de traverser les couches denses de l'atmosphère , précise Astrosurf. Et elles seraient simplement «tièdes» lorsqu’elles heurtent le sol, comme l'indique l'American Meteor Society.
La Lune a un côté obscur. Si cette idée tient lieu de mythe, de mystère et de peur dans la culture populaire, elle est pourtant fausse. En réalité, il n'y a pas plus de côté sombre de la Lune, qu’il n'y a un côté sombre de la Terre. Mis à part les éclipses et autres anomalies, ce côté dit «obscur» de la Lune obtient exactement la même quantité de lumière que le côté face, mais seulement à différents moments (sur Terre, les scientifiques se réfèrent à ce phénomène comme «nuit»).