Au départ John Rabe, chef du parti nazi à Nankin, en Chine, n’avait rien d'un héros. Mais, au cours de la guerre sino-japonaise (1937-1945), il s’est illustré en sauvant la vie de milliers de chinois lors de l’épisode dramatique du «Massacre de Nankin». Ce rôle lui a valu différents surnoms laudatifs comme «l’Oskar Schindler de la Chine», selon la formule d'Iris Chang, auteure du «Viol de Nankin»; elle relate l'histoire de ce massacre perpétré par les soldats nippons, notamment à partir du journal intime de John Rabe retrouvé en 1996. Il est également connu en Chine sous le nom de «Bouddha vivant de Nankin», rapporte The Atlantic citant les extraits du livre d'Iris Chang.
Consterné d’assister au sac de la ville et de voir des dizaines de chinoises violées et mutilées, il créé, avec l’aide d’un Comité international, une zone de sécurité qui permettra à des dizaines de milliers de chinois de se réfugier et d’échapper ainsi à la tuerie japonaise. Déterminé à sauver des vies chinoises, Rabe transforma sa maison et son bureau en sanctuaires pour les employés de Siemens –société dont il était le représentant à Nankin- et leurs familles.
Aussi, il a accueilli les célébrations d'anniversaire pour les petits enfants nés de femmes réfugiées vivant chez lui. Généralement, quand un garçon naissait, il recevait le nom de Rabe, et si c'était une fille, le nom de Dora, sa femme.
À Londres, des citoyens bataillent pour conserver les lampadaires à gaz
Une équipe de férus d'histoire se bat contre la localité de Westminster, afin que les lampes à gaz du cœur de la ville ne soient pas remplacées par des LED.