L’Anglais Jonny Wilkinson, un des joueurs de rugby les plus connus de la planète, a annoncé lundi 12 décembre au soir sa retraite internationale à l’âge de 32 ans, après une carrière de treize ans au cours de laquelle il a gagné 91 sélections, marqué 1.246 points et marqué le fameux drop qui a offert la Coupe du monde 2003 à son pays.
Wilkinson, qui a participé à quatre coupes du monde et deux finales, est le meilleur marqueur de l’histoire de cette compétition, et également le meilleur marqueur de l’histoire du Tournoi des VI nations, qu’il a gagné quatre fois. Il continuera de jouer pour son club du Racing Club Toulonnais, avec lequel il a signé en 2009.
Il explique sur son site Internet:
«[Prendre ma retraite internationale] m’emplit d’une grande tristesse, mais je sais que j’ai eu tant de chance de vivre ce que j’ai vécu avec l’équipe d’Angleterre de rugby. […]
Dire que j’ai joué quatre coupes du monde, deux tournées des Lions, 91 matchs internationaux et subi un nombre incalculable de blessures et de revers me donne un sentiment vraiment spécial d’accomplissement. […]
Pour ma part, je vais maintenant continuer à me concentrer plus que jamais sur mon objectif de donner le meilleur de moi-même avec Toulon et de continuer à embrasser et à profiter de tout ce qui m’attend.»
La carrière internationale de Wilkinson est étroitement liée à l’équipe de France, contre qui il a souvent été au meilleur de sa forme, et contre qui il a disputé son dernier match international le 8 octobre lors de la défaite de l’Angleterre en quarts de finale de la Coupe du monde.
En 2003, il a ainsi marqué l’ensemble des 24 points de l’équipe d’Angleterre, cinq pénalités et trois drops, pour éliminer la France en demi-finales.
En 2007, le demi d’ouverture remet ça en demi-finales en marquant deux pénalités et un drop, alors qu’il n’avait pas été en réussite jusque-là. En Angleterre, les hommages à la carrière de Wilkinson se succèdent depuis lundi soir. Pour Sir Clive Woodward, l’entraîneur de l’équipe championne du monde, Wilkinson a «emmené le rugby à un autre niveau», et sa retraite marque «la fin d’une ère».