Les autorités de l'aviation civile australienne, en collaboration avec Apple, enquêtent sur les conditions dans lesquelles l'iPhone 4 d'un client, à bord du vol régional Lismore-Sydney de la compagnie australienne Regional Express, a commencé à émettre une fumée rouge avant de fondre partiellement. Des situations similaires sont déjà survenues avec l'iPhone 4, résume Time.
«En conformité avec les normes de sécurité de la companie, un membre de l'équipage a réagi immédiatement et a éteint la lueur rouge. L'ensemble de l'équipage et des passagers est indemne», a affirmé Rex dans un communiqué de presse.
En 2009, à Liverpool, en Angleterre, un père avait révélé que l'iPod Touch de sa fille avait explosé, incident après lequel il avait reçu un nouveau produit en échange d'une clause de confidentialité qu'il n'a pas respectée. En novembre 2011, certains produits de la première génération d'iPod nano vendus entre 2005 et 2006 ont été rappelés et échangés contre des neufs pour des raisons de sécurité.
La batterie de l'iPhone est composée de lithium-ion, matière permettant l'élaboration de batteries longue durée mais pouvant être quelquefois à l'origine d'une surchauffe.
En France, après plusieurs incidents en région parisienne et dans le sud, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait décidé de lancer une investigation en 2009. En octobre 2010, l'autorité américaine de l'aviation civile (FAA) estimait que des batteries à lithium pouvaient être la cause de l'explosion, peu de temps après son décollage, d'un avion-cargo de la compagnie postale UPS.