Nouveau déboire pour la Société générale. Alors que la banque française est visée par une plainte des autorités américaines à l’égard des banques impliquées dans la crise des subprimes, le Wall Street Journal rapporte qu’une partie des fonds confiés à la Société générale sous l’ère Kadhafi pourrait avoir atterri sur les comptes de proches du dictateur libyen.
La Société générale avait déjà été épinglée pour ses rapports avec la Libye après que Le Monde a révélé que le colonel Kadhafi aurait placé 1,8 milliard de dollars (1,27 milliard d’euros) de la rente pétrolière libyenne dans des produits financiers dérivés de la Société générale.
L’objet de l'actuel contentieux examiné par les nouvelles autorités politiques libyennes? Le transfert d’un montant non rendu public à une compagnie localisée au Panama en échange de son aide apportée pour réaliser un investissement libyen de 1 milliard de dollars en 2008, faisant de la SocGen l’une des banques les plus impliquées dans des échanges avec le régime de Kadhafi. Interrogée sur l’existence de cet intermédiaire, la Société générale n’a pas souhaité répondre mais a reconnu qu’elle pouvait avoir recours à ce type d'intermédiaires pour des pays où elle ne dispose pas d’équipe sur place.