Au détour d’un article du 7 juillet sur le thème de la luxure et de la cupidité dans l’affaire DSK, Jim Dwyer, journaliste pour le prestigieux quotidien New York Times, a révélé de nouvelles informations sur la nuit qui a précédé la rencontre entre Dominique Strauss-Kahn et la femme de chambre qui a porté plainte contre lui.
«Une caméra vidéo le montre montant dans l’ascenseur à 1h20 du matin avec une femme qui ne travaillait pas au Sofitel. Elle a été identifiée et localisée, mais a refusé d’être questionnée par les enquêteurs sur la visite qu’elle a rendue à M. Strauss-Kahn, selon un responsable de la police qui a souhaité rester anonyme, l’enquête étant toujours en cours. Dans tous les cas, le petit-déjeuner qu’il a commandé au room service à 9h24 du matin était pour une seule personne.»
Un détail qui n’a pas échappé à Adrian Chen du site Gawker, qui se demande «qui est la femme mystérieuse de Dominique Strauss-Kahn?»:
«La nuit d’avant [son arrestation], DSK a été éconduit par deux femmes de chambre différentes qu’il avait invitées dans sa suite du Sofitel. Il a alors eu ou non un rendez-vous avec cette «femme mystère» dans les petites heures du matin, suivi de l’éventuelle agression dans la journée. Coupable ou pas, DSK doit être l’un des coureurs de jupons les plus efficaces de la planète.»
Jim Dwyer du New York Times rapporte en effet que deux employées de l’hôtel ont affirmé à la police qu’elles avaient été invitées séparément par Strauss-Kahn à venir dans sa suite, et qu’elles ont refusé.
Alors que la bataille judiciaire américaine autour de l’accusation de viol et d’agression sexuelle contre Dominique Strauss-Kahn a connu un retournement de situation spectaculaire jeudi 30 juin avec la remise en cause de la crédibilité de l’accusatrice, l’ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI) fait face à une nouvelle plainte en France.
Le 8 juillet, le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une enquête préliminaire suite à une plainte pour tentative de viol déposée par l’avocat de l’écrivaine Tristane Banon. Cette dernière avait accordé un entretien à L’Express avant le rebondissement du 30 juin pour expliquer sa démarche.