Le superordinateur le plus puissant du monde n’est plus chinois mais japonais, rapporte le blog Techland du magazine Time.
Simplement nommée «K», cette machine a été conçue et installée par la société Fujitsu à l’Institut des sciences informatiques avancées Riken sur le campus de Kobe. Ce mastodonte se compose de 672 baies informatiques abritant 68.544 processeurs multicœur, ce qui lui permet de réaliser plus de 8 millions de milliards d’opérations par seconde, soit la puissance de calcul équivalente à 28.160 consoles PlayStation 3s.
La place de numéro un a été ravie à l’Université nationale chinoise de technologie de la défense. Le troisième sur la liste est américain et s’appelle Jaguar. Le classement est régulièrement mise à jour par Top500 en fonction des résultats de chacun des superordinateurs au test de performance Linpack.
Le plus étonnant, c’est ce que «K» n’a pas encore fini sa croissance puisque le projet doit être terminé en 2012. Il disposera alors de 800 baies informatiques et sera donc encore plus puissant grâce à l’ajout de «processeurs ultra-rapide et à haute efficacité énergétique».
«K» vient de la lettre du kanji japonais «kei» qui signifie 10 péta, ou 10 puissance 16, soit la rapidité que devrait atteindre le superordinateur en 2012.