Selon
un compte-rendu publié jeudi 16 juin par le bureau du procureur du comté de New
York, DSK aurait invoqué l'immunité diplomatique lors de son arrestation à
New York le 14 mai, avant de se raviser, rapporte lemonde.fr.
Vers 17h, DSK est
menotté dans une partie de l’aéroport JFK réservée à la police. «Est-ce
bien nécessaire?», s’insurge l’ancien directeur du FMI. Un policier lui
répond: «Oui, c’est nécessaire», ce à quoi DSK lui aurait rétorqué:
«J’ai l’immunité diplomatique.» Lorsque les enquêteurs lui réclament son
passeport, il aurait expliqué en avoir un deuxième, et demandé à parler avec le
Consulat français.
Vers 21h, au
commissariat de Harlem, le prévenu demande s’il a besoin d’un avocat. Miguel
Rivera, de l’unité spéciale des victimes de Manhattan, lui explique qu’il en a
le droit, et ajoute: «Je ne sais pas si vous bénéficiez d’un statut
diplomatique particulier». DSK rétorque: «Non, non, non, je n’essaie pas
d’utiliser ça. Je veux juste savoir si j’ai besoin d’un avocat.»
» Tous les détails de l'arrestation, dans le document PDF publié par le bureau du procureur