L’administration Obama a annoncé qu’elle allait rouvrir les tribunaux militaires pour les prisonniers suspectés de terrorisme de la prison de Guantanamo Bay. Il s’agit d’un renversement hautement symbolique pour le président américain, qui avait ordonné la fermeture de la prison lors de son deuxième jour à la Maison blanche. C’est également un aveu d’impuissance pour son gouvernement, qui n’a pas réussi à transférer certains des prisonniers vers les Etats-Unis pour les faire juger par un tribunal civil fédéral.
Les républicains ont salué la décision du président américain, rapporte Fox News. Le député républicain Peter King a ainsi accueilli la décision comme «un nouveau pas dans la bonne direction», et déclaré qu’elle «affirme la politique de l’administration Bush selon laquelle notre gouvernement a le droit de détenir de dangereux terroristes jusqu’à la fin des hostilités».
Si les membres de l’administration insistent sur le fait que le président est toujours déterminé à fermer la prison, ce dernier a signé un ordre exécutif (l’équivalent d’un décret présidentiel) lundi 7 mars qui détaille pour la première fois la stratégie légale du gouvernement pour garder les prisonniers derrière les barreaux pour une période indéfinie sans procès.
Le texte s’applique à «au moins 48 des 172 détenus» qui sont toujours à Guantanamo et les avocats du département de la Justice estiment «qu’ils ne pourraient pas être jugés par une commission militaire ou un tribunal fédéral parce que des problèmes de preuves entraveraient les procès», rapporte le Washington Post.
Les porte-parole de l’administration ont insisté sur le fait que l’ordre exécutif d’Obama donne de nouveaux droits aux détenus pour un procès en bonne et due forme qui n’existaient pas du temps de son prédécesseur, souligne le Wall Street Journal. Chaque détenu devrait ainsi recevoir dans l’année un rapport non-classifié leur expliquant pourquoi ils restent prisonniers. Chaque cas sera réexaminé en profondeur tous les trois ans avec des réexamens intermédiaires tous les six mois pour évaluer toute nouvelle information.
Un avocat qui défend 20 détenus a déclaré au Washington Post qu’«il ne voit pas de différence substantielle entre le nouveau système et le système d’examen des cas sous l’administration George W. Bush». L’administration n’a rien dit sur ses projets en ce qui concerne le jugement des hommes accusés d’avoir organisé les attentats du 11-Septembre.
Photo: Le camp 6 de Guantanamo/Reuters
L’administration Obama a annoncé qu’elle allait rouvrir les tribunaux militaires pour les prisonniers suspectés de terrorisme de la prison de Guantanamo Bay. Il s’agit d’un renversement hautement symbolique pour le président américain, qui avait ordonné la fermeture de la prison lors de son deuxième jour à la Maison blanche. C’est également un aveu d’impuissance pour son gouvernement, qui n’a pas réussi à transférer certains des prisonniers vers les Etats-Unis pour les faire juger par un tribunal civil fédéral.
Les républicains ont salué la décision du président américain, rapporte Fox News. Le député républicain Peter King a ainsi accueilli la décision comme «un nouveau pas dans la bonne direction», et affirmé qu’elle «affirme la politique de l’administration Bush selon laquelle notre gouvernement a le droit de détenir de dangereux terroristes jusqu’à la fin des hostilités.»
Si les membres de l’administration insistent sur le fait que le président est toujours déterminé à fermer la prison, ce dernier a signé un ordre exécutif (l’équivalent d’un décret présidentiel) lundi 7 mars qui détaille pour la première fois la stratégie légale du gouvernement pour garder les prisonniers derrière les barreaux pour une période indéfinie sans procès.
Le texte s’applique à «au moins 48 des 172 détenus» qui sont toujours à Guantanamo et les avocats du département de la Justice estiment «qu’ils ne pourraient pas être jugés par une commission militaire ou un tribunal fédéral parce que des problèmes de preuves entraveraient les procès» rapporte le Washington Post.
Les porte-parole de l’administration ont insisté sur le fait que l’ordre exécutif d’Obama donne de nouveaux droits pour un procès en bonne et due forme qui n’existaient pas du temps de son prédécesseur, souligne le Wall Street Journal. Chaque détenu devrait ainsi recevoir dans l’année un rapport non-classifié leur expliquant pourquoi ils restent prisonniers. Chaque cas sera réexaminé en profondeur tous les trois ans avec des réexamens intermédiaires tous les six mois pour évaluer toute nouvelle information.
Un avocat qui défend 20 détenus a déclaré au Washington Post qu’«il ne voit pas de différence substantielle entre le nouveau système et le système d’examen des cas sous l’administration George W. Bush». L’administration n’a rien dit sur ses projets en ce qui concerne le jugement des hommes accusés d’avoir organisé les attentats du 11-Septembre.