Aux avocats de Julian Assange de crier à la violation de confidentialité. Cette fois-ci, ce ne sont plus des câbles diplomatiques qui dérangent, mais des documents de la police suédoise révélés par The Guardian le 17 décembre. Le quotidien britannique a rendu publiques les allégations des deux femmes qui accusent le fondateur de Wikileaks de les avoir violées au mois d’août. Bjorn Hurtig, l’avocat suédois de Julian Assange, a réclamé une enquête pour découvrir comment ces documents ont pu être publiés, d’après le Sunday Time (article payant), relayé par The First Post.
L’avocat s’est dit «très inquiet» puisque cet événement met son client et sa défense «en mauvaise posture»:
«Je n’aime pas l’idée que Julian se trouve dans un procès forcé dans les médias. Et je suis très préoccupé par le fait qu’il sera confronté pour la première fois à ces pièces à conviction dans sa propre langue en lisant le journal.»
«Je ne sais pas qui a pu donner ces documents aux médias, mais il ne peut avoir qu’un objectif: donner une mauvaise image de Julian», a également déclaré Bjorn Hurtig.
Pour preuve, un autre soutien pointe le timing «cyniquement calculé» de la publication de ces documents, pile après la libération sous caution d’Assange, le 16 décembre... alors que le fondateur de Wikileaks lutte actuellement contre son extradition vers la Suède, rapporte The Australian.
C’est aussi l’avis de Julian Assange, hébergé par des soutiens dans un manoir anglais. Tandis que Joe Biden le taxe de «terroriste high-tech» et que la Maison Blanche cherche un moyen d’accélérer son extradition, l’Australien maintient sa ligne de défense. Selon lui, les poursuites judiciaires et son arrestation au Royaume-Uni font partie d’un complot. Dans une interview à El Pais –sa première depuis qu’il est sorti de prison– il qualifie l’article de The Guardian de «dernière action de la campagne de discrédit dont [il est] la victime»:
«Ce que cette campagne de discrédit a réussi à faire, c’est créer une immense boîte noire. Et dessus, ils ont mis le mot “viol”. Mais on nous a refusé, à nous et au monde entier, de voir ce qu’il y a dedans. Le public obtient petit à petit des détails sur les allégations qui se trouvent dans cette boîte. Mais aucune personne raisonnable ne qualifierait ce qui s’est passé de viol, même en connaissant ces allégations.»
Photo: Reuters
Aux
avocats de Julian Assange de crier à la violation de confidentialité.
Cette fois-ci, ce ne sont plus des câbles diplomatiques qui dérangent,
mais des documents de la police suédoise révélés par The Guardian le 17
décembre. Le quotidien britannique a rendu publics les allégations des
deux femmes qui accusent le fondateur de Wikileaks de les avoir violées
au mois d’août. Bjorn Hurtig, l’avocat suédois de Julian Assange, a
réclamé une enquête pour découvrir comment ces documents ont pu être
publiés, d’après le Sunday Time (article payant), relayé par The First Post.
L’avocat s’est dit “très inquiet” puisque cet événement met son client et sa défense “en mauvaise posture”:
“Je
n’aime pas l’idée que Julian se trouve dans un procès forcé dans les
médias. Et je suis très préoccupé par le fait qu’il sera confronté pour
la première fois à ces pièces à conviction dans sa propre langue en
lisant le journal.” “Je ne sais pas qui a pu donner ces documents aux
médias, mais il ne peut avoir qu’un objectif : donner une mauvaise image
de Julian”, a également déclaré Bjorn Hurtig.
Pour preuve, un autre soutien pointe le timing “cyniquement calculé”
de la publication de ces documents, pile après la libération sous
caution d’Assange, le 16 décembre... alors que le fondateur de Wikileaks
lutte actuellement contre son extradition vers la Suède, rapporte The Australian.
C’est aussi l’avis de Julian Assange, hébergé par des soutiens dans un manoir anglais. Tandis que Joe Biden le taxe de “terroriste high-tech”
et que la Maison Blanche cherche un moyen d’accélérer son extradition,
l’Australien maintient sa ligne de défense. Selon lui, les poursuites
judiciaires et son arrestation au Royaume-Uni font partie d’un complot. Dans une interview à El Pais - sa première depuis qu’il est sorti de prison - il qualifie l’article de The Guardian de “dernière action de la campagne de discrédit dont [il est] la victime”:
“Ce
que cette campagne de discrédit a réussi à faire, c’est créer une
immense boîte noire. Et dessus, ils ont mis le mot “viol”. Mais on nous a
refusé, à nous et au monde entier, de voir ce qu’il y a dedans. Le
public obtient petit à petit des détails sur les allégations qui se
trouvent dans cette boîte. Mais aucune personne raisonnable ne
qualifierait ce qui s’est passé de viol, même en connaissant ces
allégations.”
En substance, d’après les révélations du quotidien britannique,
les deux suédoises qui accusent Julian Assange auraient consenti
d’avoir des relations sexuelles avec lui, mais pas de la même façon que
lui.
Aux
avocats de Julian Assange de crier à la violation de confidentialité.
Cette fois-ci, ce ne sont plus des câbles diplomatiques qui dérangent,
mais des documents de la police suédoise révélés par The Guardian le 17
décembre. Le quotidien britannique a rendu publics les allégations des
deux femmes qui accusent le fondateur de Wikileaks de les avoir violées
au mois d’août. Bjorn Hurtig, l’avocat suédois de Julian Assange, a
réclamé une enquête pour découvrir comment ces documents ont pu être
publiés, d’après le Sunday Time (article payant), relayé par The First Post.
L’avocat s’est dit “très inquiet” puisque cet événement met son client et sa défense “en mauvaise posture”:
“Je
n’aime pas l’idée que Julian se trouve dans un procès forcé dans les
médias. Et je suis très préoccupé par le fait qu’il sera confronté pour
la première fois à ces pièces à conviction dans sa propre langue en
lisant le journal.” “Je ne sais pas qui a pu donner ces documents aux
médias, mais il ne peut avoir qu’un objectif : donner une mauvaise image
de Julian”, a également déclaré Bjorn Hurtig.
Pour preuve, un autre soutien pointe le timing “cyniquement calculé”
de la publication de ces documents, pile après la libération sous
caution d’Assange, le 16 décembre... alors que le fondateur de Wikileaks
lutte actuellement contre son extradition vers la Suède, rapporte The Australian.
C’est aussi l’avis de Julian Assange, hébergé par des soutiens dans un manoir anglais. Tandis que Joe Biden le taxe de “terroriste high-tech”
et que la Maison Blanche cherche un moyen d’accélérer son extradition,
l’Australien maintient sa ligne de défense. Selon lui, les poursuites
judiciaires et son arrestation au Royaume-Uni font partie d’un complot. Dans une interview à El Pais - sa première depuis qu’il est sorti de prison - il qualifie l’article de The Guardian de “dernière action de la campagne de discrédit dont [il est] la victime”:
“Ce
que cette campagne de discrédit a réussi à faire, c’est créer une
immense boîte noire. Et dessus, ils ont mis le mot “viol”. Mais on nous a
refusé, à nous et au monde entier, de voir ce qu’il y a dedans. Le
public obtient petit à petit des détails sur les allégations qui se
trouvent dans cette boîte. Mais aucune personne raisonnable ne
qualifierait ce qui s’est passé de viol, même en connaissant ces
allégations.”
En substance, d’après les révélations du quotidien britannique,
les deux suédoises qui accusent Julian Assange auraient consenti
d’avoir des relations sexuelles avec lui, mais pas de la même façon que
lui.