Enfin! «Public Relations», le premier épisode de la quatrième saison de la désormais cultissime série Mad Men a été diffusé dimanche 25 juillet aux Etats-Unis, et un seul coup d'oeil à la presse anglo-saxonne suffit pour s'en rendre compte: aucun site ne semble avoir fait l'impasse sur l'évènement. Devant la multitude d'articles, on peut dessiner très schématiquement deux camps: celui des groupies de Don Draper, le directeur créatif de l'agence de publicité Sterling Cooper, et celui des grands nostalgiques des années 60, pendant lesquelles se situe la série.
Don ou pas Don
La fascination qu'exerce Don Draper sur les téléspectateurs est certes dûe au mystère de sa personnalité, savamment entretenu par les scénaristes qui semblent prendre un malin plaisir à ne céder, chaque saison, qu'un ou deux flashbacks sur le sombre passé que celui-ci s'efforce de cacher.
Mais soyons honnêtes, ses groupies voient surtout en lui «l'homme le plus sexy de la télévision actuelle», estime le Daily Beast, qui s'interroge sur la recette de son charisme à travers une comparaison cinéphile: «l'amalgame des qualités qui font le succès de Don Draper se retrouve chez d'autres icônes du cinéma: Cary Grant et Clark Gable», son «côté sombre et lumineux à la fois», «jamais dépossédé complètement de son passé et de Dick Whitman» le rapproche de ceux qui avant lui faisaient des ravages parmi les téléspectatrices américaines.
Le L.A. Times fait le bilan de ce premier épisode et ose l'impensable -l'un des affronts les plus rebelles de toute son histoire éditoriale?!- il affirme que «Don Draper est un idiot», estimant que celui-ci a perdu de son aura, et ce pour des raisons qui en diraient trop long sur l'intrigue, du moins pour ceux qui ne se seraient découvert que récemment une passion pour Mad Men et auraient encore 3 x 13 épisodes à rattraper.
Nostalgie des 60's
Si le succès de Mad Men est plus récent en France, la série passionne les américains depuis quelques années. Et d'après Salon, ce succès n'a pas seulement transformé la télévision, mais aussi la culture pop dans son ensemble. Une démonstration slideshow à l'appui, qui passe en revue l'influence -étonnante!- de la série sur les cocktails, la mode, les coiffures, le design, la musique...
Mais on aura beau essayer de recréer l'esprit des années 60, il faut s'y résoudre, l'époque est bien révolue. Le Time Magazine relève les 10 choses suscitant le plus de nostalgie sur cette époque: les femmes avec des formes -celles de Christina Hendricks, Joan dans la série- l'alcool au boulot, les Beatniks, les disques...
En Bonus et en vrac, pour le titre, It's a Mad, Mad, Mad, Mad, Mad, Mad Men World sur Vanity Fair, une interview des créateurs de la série sur Spin Off, une interview de Rich Sommer sur le backstage de cette nouvelle saison, sur Popeater, les photos de la saison 4 sur le site officiel d'AMC, et un extrait de l'épisode 1 en attendant qu'une bonne âme traduise «Public Relations» et le mette à la disposition de l'Internet mondial.
Photo: Christina Hendricks, photo officielle de la série