Une semaine dans le monde en 7 photos, du 3 au 9 décembre 2022
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Une semaine dans le monde en 7 photos, du 3 au 9 décembre 2022

Première exécution d'un manifestant en Iran, fin de la politique «zéro Covid» en Chine, destitution du président péruvien... La semaine du 3 au 9 décembre en images.

Des manifestants yéménites pro-gouvernement lèvent des pancartes anti-Houthis lors d'une marche dans la ville de Taïz, le 3 décembre. Deux mois après la fin d'une trêve au Yémen, les combats n'ont pas repris mais une série d'attaques menées par les rebelles houthis contre des terminaux pétroliers font craindre une nouvelle escalade dans le pays dévasté par la guerre. Le conflit a provoqué l'une des pires tragédies humanitaires au monde, tuant des centaines de milliers de personnes et forçant des millions d'autres à fuir, selon l'ONU. Environ 80% de la population de 30 millions d'habitants dépendent déjà de l'aide humanitaire pour survivre, une bonne partie se trouvant dans une situation proche de la famine.
Ahmad Al-Basha / AFP

Des manifestants yéménites pro-gouvernement lèvent des pancartes anti-Houthis lors d'une marche dans la ville de Taïz, le 3 décembre. Deux mois après la fin d'une trêve au Yémen, les combats n'ont pas repris mais une série d'attaques menées par les rebelles houthis contre des terminaux pétroliers font craindre une nouvelle escalade dans le pays dévasté par la guerre. Le conflit a provoqué l'une des pires tragédies humanitaires au monde, tuant des centaines de milliers de personnes et forçant des millions d'autres à fuir, selon l'ONU. Environ 80% de la population de 30 millions d'habitants dépendent déjà de l'aide humanitaire pour survivre, une bonne partie se trouvant dans une situation proche de la famine.

Des personnes déplacées cherchent de la nourriture près de leurs abris de fortune pour nourrir leurs familles, à Kanyaruchinya, dans la périphérie de Goma (République démocratique du Congo), le 5 décembre. Le M23, une ancienne rébellion tutsi vaincue en 2013, a repris les armes en fin d'année dernière et conquis ces derniers mois de larges portions d'un territoire au nord de Goma, poussant sur les routes au moins 350.000 personnes. Selon une enquête préliminaire de l'ONU, au moins 131 civils ont été tués par ces rebelles les 29 et 30 novembre dans l'est du Congo.
Guerchom Ndebo / AFP

Des personnes déplacées cherchent de la nourriture près de leurs abris de fortune pour nourrir leurs familles, à Kanyaruchinya, dans la périphérie de Goma (République démocratique du Congo), le 5 décembre. Le M23, une ancienne rébellion tutsi vaincue en 2013, a repris les armes en fin d'année dernière et conquis ces derniers mois de larges portions d'un territoire au nord de Goma, poussant sur les routes au moins 350.000 personnes. Selon une enquête préliminaire de l'ONU, au moins 131 civils ont été tués par ces rebelles les 29 et 30 novembre dans l'est du Congo.

Une femme passe devant des magasins fermés le long de la rue Satarkhan à Téhéran, le 5 décembre. L'Iran est entré le 5 décembre dans sa première journée de grève générale. Le pays est traversé par un soulèvement sans précédent à l'échelle nationale. Selon les organisations de défense des droits humains, au moins 450 civils ont été tués et 18.000 personnes arrêtées au cours de ces manifestations organisées après la mort, le 16 septembre, de Mahsa Amini, âgée de 22 ans. Elle avait été arrêtée par la police des mœurs pour infraction au code vestimentaire strict de la République islamique, prévoyant notamment le port du voile pour les femmes. Jeudi 8 décembre, un premier manifestant de 23 ans a été exécuté, accusé d'avoir blessé un paramilitaire après avoir bloqué la circulation sur une avenue de Téhéran. Des dizaines d'autres condamnés risquent la mort.
Atta Kenare / AFP

Une femme passe devant des magasins fermés le long de la rue Satarkhan à Téhéran, le 5 décembre. L'Iran est entré le 5 décembre dans sa première journée de grève générale. Le pays est traversé par un soulèvement sans précédent à l'échelle nationale. Selon les organisations de défense des droits humains, au moins 450 civils ont été tués et 18.000 personnes arrêtées au cours de ces manifestations organisées après la mort, le 16 septembre, de Mahsa Amini, âgée de 22 ans. Elle avait été arrêtée par la police des mœurs pour infraction au code vestimentaire strict de la République islamique, prévoyant notamment le port du voile pour les femmes. Jeudi 8 décembre, un premier manifestant de 23 ans a été exécuté, accusé d'avoir blessé un paramilitaire après avoir bloqué la circulation sur une avenue de Téhéran. Des dizaines d'autres condamnés risquent la mort.

Des personnes s'accrochent à un camion à ordures, dans la décharge de Luján, en Argentine, le 5 décembre. Des dizaines de personnes sont à la recherche d'articles recyclables, qu'elles vendent ensuite pour subvenir aux besoins de leurs familles et faire face à la crise économique qui touche le pays. La décharge de Luján, la plus grande à ciel ouvert d'Argentine, est appelée à être transformée en centre environnemental, mettant fin à des années de pollution, à l'insalubrité, mais aussi au gagne-pain de toutes ces personnes. Malgré la reprise économique, la très forte inflation qui frappe le pays fait basculer un nombre croissant d'Argentins dans la pauvreté. Pour tenter de juguler cette inflation qui atteindra plus de 100% cette année, le gouvernement argentin a lancé, le 11 novembre, une nouvelle mesure baptisée «prix justes», qui gèle les prix de 1.700 produits de première nécessité pour une durée de 120 jours.
Luis Robayo / AFP

Des personnes s'accrochent à un camion à ordures, dans la décharge de Luján, en Argentine, le 5 décembre. Des dizaines de personnes sont à la recherche d'articles recyclables, qu'elles vendent ensuite pour subvenir aux besoins de leurs familles et faire face à la crise économique qui touche le pays. La décharge de Luján, la plus grande à ciel ouvert d'Argentine, est appelée à être transformée en centre environnemental, mettant fin à des années de pollution, à l'insalubrité, mais aussi au gagne-pain de toutes ces personnes. Malgré la reprise économique, la très forte inflation qui frappe le pays fait basculer un nombre croissant d'Argentins dans la pauvreté. Pour tenter de juguler cette inflation qui atteindra plus de 100% cette année, le gouvernement argentin a lancé, le 11 novembre, une nouvelle mesure baptisée «prix justes», qui gèle les prix de 1.700 produits de première nécessité pour une durée de 120 jours.

Un agent de santé se tient prêt à effectuer des tests de dépistage du Covid-19 à l'intérieur d'un complexe du district de Jing'an, à Shanghai, le 7 décembre. La Chine vient d'abandonner sa politique «zéro Covid». Si cette politique a pu être présentée comme un succès, notamment en raison du nombre de décès infiniment plus faible en Chine que dans le reste du monde –on ne compte officiellement que 5.235 décès–, elle était de plus en plus contestée. Depuis un mois, les manifestations se sont multipliées dans plusieurs villes du pays ou dans les locaux de Foxconn, sous-traitant d'Apple, contre cette politique désormais jugée excessive. 
Hector Retamal / AFP

Un agent de santé se tient prêt à effectuer des tests de dépistage du Covid-19 à l'intérieur d'un complexe du district de Jing'an, à Shanghai, le 7 décembre. La Chine vient d'abandonner sa politique «zéro Covid». Si cette politique a pu être présentée comme un succès, notamment en raison du nombre de décès infiniment plus faible en Chine que dans le reste du monde –on ne compte officiellement que 5.235 décès–, elle était de plus en plus contestée. Depuis un mois, les manifestations se sont multipliées dans plusieurs villes du pays ou dans les locaux de Foxconn, sous-traitant d'Apple, contre cette politique désormais jugée excessive. 

L'ancien président français Nicolas Sarkozy fait un check à un gendarme alors qu'il arrive au palais de justice de Paris, pour son jugement en appel dans «l'affaire des écoutes», le 8 décembre. L'ancien chef de l'État avait été condamné en première instance, avec Thierry Herzog et Gilbert Azibert, pour «corruption active et passive», «trafic d'influence», «violation et recel de violation du secret professionnel». Nicolas Sarkozy est soupçonné de s'être engagé, en 2014 et par le biais de Maître Herzog, à soutenir la candidature de Gilbert Azibert à un poste prestigieux à Monaco, en contrepartie d'interventions concernant une affaire alors examinée par la Cour de cassation. En première instance, le 1er mars 2021, les trois prévenus avaient été condamnés à trois ans de prison, dont un an ferme.
Emmanuel Dunand / AFP

L'ancien président français Nicolas Sarkozy fait un check à un gendarme alors qu'il arrive au palais de justice de Paris, pour son jugement en appel dans «l'affaire des écoutes», le 8 décembre. L'ancien chef de l'État avait été condamné en première instance, avec Thierry Herzog et Gilbert Azibert, pour «corruption active et passive», «trafic d'influence», «violation et recel de violation du secret professionnel». Nicolas Sarkozy est soupçonné de s'être engagé, en 2014 et par le biais de Maître Herzog, à soutenir la candidature de Gilbert Azibert à un poste prestigieux à Monaco, en contrepartie d'interventions concernant une affaire alors examinée par la Cour de cassation. En première instance, le 1er mars 2021, les trois prévenus avaient été condamnés à trois ans de prison, dont un an ferme.

Des gens affrontent la police antiémeute lors d'une manifestation réclamant la libération de l'ex-président Pedro Castillo et la fermeture du Congrès péruvien, à Lima, le 8 décembre. Castillo a été destitué et remplacé par la vice-présidente, Dina Boluarte, investie à la tête du pays. Une motion de destitution pour «incapacité morale» a été largement approuvée mercredi 7 par les parlementaires contre le chef de l'État, quelques heures après sa tentative de dissolution du Parlement pour former un «gouvernement d'exception». Six autres enquêtes pour corruption ou trafic d'influence visent aussi Pedro Castillo, infractions dont sont également accusés des membres de sa famille et de son entourage politique.
Ernesto Benavides / AFP

Des gens affrontent la police antiémeute lors d'une manifestation réclamant la libération de l'ex-président Pedro Castillo et la fermeture du Congrès péruvien, à Lima, le 8 décembre. Castillo a été destitué et remplacé par la vice-présidente, Dina Boluarte, investie à la tête du pays. Une motion de destitution pour «incapacité morale» a été largement approuvée mercredi 7 par les parlementaires contre le chef de l'État, quelques heures après sa tentative de dissolution du Parlement pour former un «gouvernement d'exception». Six autres enquêtes pour corruption ou trafic d'influence visent aussi Pedro Castillo, infractions dont sont également accusés des membres de sa famille et de son entourage politique.

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