Réapparition médiatique de Kim Jong-un, préparation du déconfinement en France et bilan de l'épidémie catastrophique au Royaume-Uni... La semaine du 2 mai 2020 en images.
Une femme passe devant un écran de télévision montrant le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un lors d'une cérémonie d'inauguration d'une usine d'engrais phosphatés à Séoul, le 2 mai. Le leader de la Corée du Nord a fait sa première apparition publique après trois semaines de disparition médiatique. Les interrogations sur son état de santé se sont multipliées à la suite de son absence, le 15 avril, lors de la journée la plus importante du calendrier politique nord-coréen, la commémoration de la naissance du fondateur du régime, Kim Il-sung, son grand-père.
Des coiffeurs portent des visières et des masques alors qu'ils s'occupent des clients d'un salon de coiffure à Bangkok, le 3 mai. La Thaïlande a commencé à assouplir les restrictions pour endiguer l'épidémie et a permis à diverses entreprises de rouvrir. La question de la réouverture des salons de coiffure est centrale alors que de plus en plus de pays impulsent un déconfinement. En France, ils devraient ouvrir leurs portes à partir du lundi 11 mai, près de deux mois après leur fermeture dans le cadre des mesures de confinement adoptées pour lutter contre la propagation du coronavirus.
Des manchots papous se nourrissent de krill dans leur bassin de l'Ocean Park, actuellement fermé en raison de la pandémie, à Hong Kong, le 4 mai. En l'absence de visites, la vie des pingouins de ce parc aquatique n'a pas beaucoup changé, mais leurs soignant·es tentent de maintenir la troupe en bonne santé. Avec une vitesse de pointe de 36 km/h, les manchots papous sont les oiseaux najeurs les plus rapides au monde.
Un agent marche entre des personnes se tenant dans des cercles blancs pour respecter la distanciation sociale, afin de freiner la propagation du coronavirus Covid-19, en attendant un bus à la gare routière de Nyabugogo à Kigali, au Rwanda, le 4 mai. Le virus est arrivé tardivement en Afrique et on dénombre aujourd'hui plus de 15.000 cas et 800 morts recensés sur le continent. Le Rwanda a été l'un des premiers pays à imposer un confinement total. La population est désormais autorisée à sortir de 5 heures à 20 heures avec un masque, et les transports en commun ont repris. Cependant, certains dénoncent l'exploitation des technologies de contrôle, de l’intelligence artificielle et de la robotique pour étendre une surveillance de masse fondée sur le traçage individualisé des personnes.
Une soignante porte un équipement de protection individuelle alors qu'elle prend soin d'un patient dans l'unité de soins intensifs du Royal Papworth Hospital à Cambridge, le 5 mai. Fin avril, Downing Street a fini par modifier sa méthodologie de comptage et a ajouté les décès survenus dans les maisons de retraite et à domicile. Le bilan dépasse les 30.000 morts, selon un décompte officiel publié le 5 mai, faisant du Royaume-Uni le deuxième pays le plus touché au monde après les États-Unis.
Des employés du cimetière portant un équipement de protection enterrent une victime décédée du coronavirus, dans un cimetière à la périphérie de Saint-Pétersbourg, le 6 mai. La Russie compte plus de 10.000 contaminations recensées quotidiennement, avec un total de plus de 166.000 cas, mais la dégradation de la situation économique pousse les autorités régionales à alléger le confinement. Le chiffre de 1.537 morts surprend, car de nombreuses personnes présentant des symptômes du Covid-19 sont mortes sans même avoir été diagnostiquées. «Plus troublant encore, des témoignages de différentes régions évoquent des personnes testées positives, mais dont l’acte de décès ne fait pas, par la suite, apparaître la maladie», relate Le Monde.
Une équipe de désinfection nettoie une crèche dans la ville de Cannes, dans le sud de la France, le 6 mai. Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé mardi 28 avril la réouverture des établissements qui accueillent les enfants de moins de 3 ans à compter du 11 mai. Des décisions très concrètes sont prises au cas par cas pour concilier impératif sanitaire et proximité avec les tout-petits. La question est tout aussi épineuse pour les écoles primaires. Des maires d'Île-de-France ont adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron demandant le report de la réouverture des classes. En réponse, la majorité sénatoriale a renforcé la protection juridique des maires en cas de contamination de leurs administré·es par le Covid-19.