Révocation de l'autonomie du Cachemire par l'Inde, tueries aux États-Unis et exploit de l'Allemande Fiona Kolbinger à la Transcontinental Race... La semaine du 3 août en images.
Des gens brandissent leur téléphone lors d'une veillée de prière organisée par la ville, après que vingt-deux personnes ont été tuées au Walmart du Cielo Vista Mall à El Paso (Texas) le 4 août. Deux fusillades dans deux villes en moins de vingt-quatre heures ont fait trente-et-un morts aux États-Unis.
À El Paso, tout près de la frontière mexicaine, un homme seul armé d'un fusil d'assaut a ouvert le feu dans les rayons et sur le parking d'un hypermarché Walmart prisé de la communauté hispanique. Il s'est rendu et a été placé en garde à vue.
Treize heures plus tard à Dayton (Ohio) dans le nord-est du pays, un homme a ouvert le feu dans un quartier animé du centre-ville. Le suspect a été tué moins d'une minute après avoir commencé à tirer par des policiers qui étaient en patrouille dans les environs.
L'Allemande Fiona Kolbinger, 24 ans, à la Transcontinental Race, un raid cycliste mixte de près de 4.000 kilomètres, le 5 août, près du village de Teillay (Bretagne). Elle est la première femme à remporter cette compétition. Cette 7e édition de la Transcontinental Race était partie le 27 juillet de Burgas (Bulgarie).
La jeune Allemande a mis 10 jours, 2 heures et 48 minutes pour effectuer le parcours, en passant par un minimum de sept pays et quatre points de passage obligés, dont le célèbre col du Galibier (2.645 mètres), haut lieu du Tour de France.
Des manifestants rejettent des gaz lacrymogènes tirés par la police à Wong Tai Sin lors d'une grève générale à Hong Kong le 5 août. Des rassemblements simultanés ont eu lieu dans sept districts et plongé Hong Kong dans le chaos, les autorités accusant les protestataires de vouloir «détruire» le territoire semi-autonome et la vie de ses habitant·es.
La police hongkongaise a annoncé mardi 6 que 148 personnes avaient été arrêtées la veille en marge des manifestations prodémocratie qui ont été émaillées de nouveaux heurts avec les forces de l'ordre. La mégapole traverse sa plus grave crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997 par Londres.
Un personnel de sécurité monte la garde à un barrage routier lors du couvre-feu à Srinagar (Jammu-et-Cachemire) le 6 août. Le Premier ministre indien Narendra Modi a révoqué l'autonomie du Cachemire.
Le 8 août, il a affirmé que cette «décision historique» apporterait paix et prospérité à cette province à majorité musulmane, revendiquée par le Pakistan voisin et meurtrie par une insurrection séparatiste. La suppression du statut d’exception de l’État du Jammu-et-Cachemire permettrait selon lui de le «libérer du terrorisme».
Un manifestant brandit le drapeau national du Honduras lors d'une manifestation réclamant la démission du président hondurien Juan Orlando Hernández pour ses liens présumés avec le narcotrafic, à Tegucigalpa, le 7 août. Quelque 10.000 manifestant·es ont défilé la veille dans les rues de la capitale.
Cette vue aérienne montre les inondations dans la banlieue de Shwegyin (Birmanie), le 8 août. Les inondations provoquées par la mousson ont contraint des dizaines de milliers de personnes à quitter leur domicile ces dernières semaines, alors que des pluies saisonnières frappaient le pays.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, environ 89.000 personnes ont été déplacées ces dernières semaines, mais beaucoup ont pu retourner chez elles.
Des membres des forces spéciales kirghizes bloquent une rue lors d'affrontements opposant partisans et forces de l'ordre devant l'ancienne résidence du président du Kirghizistan, dans le village de Koy-Tash, à une vingtaine de kilomètres de Bichkek, la capitale du pays, le 8 août.
Ce jour-là, l'ancien président du Kirghizistan Almazbek Atambaïev a été arrêté pendant une opération de sécurité, après des affrontements qui ont fait un mort et des dizaines de blessés. L'État d'Asie centrale, qui a connu deux révolutions en moins de deux décennies, est au bord de la crise. À la tête du Kirghizistan de 2011 à 2017, Almazbek Atambaïev a été inculpé fin juin pour corruption.