Attentats au Sri Lanka, manifestations des Indien·nes au Brésil contre Jair Bolsonaro et actions d'Extinction Rebellion... La semaine du 20 avril en images.
Une sculpture réalisée lors des championnats européens de stone stacking, l'art de faire tenir les pierres en équilibre, le 21 avril à Dunbar en Écosse. Les concurrent·es participent à quatre épreuves, dont le but est de créer des montages à partir de gros cailloux devant atteindre le point d'équilibre grâce à la seule force de gravité. Le Français SP Ranza a remporté la compétition et gagné un ticket pour le Llano Earth Art Festival, qui accueillera au Texas le concours du World Stone Balancing 2020.
Des militant·es du mouvement écologiste Extinction Rebellion contre le réchauffement climatique exécutent un die-in, une simulation de mort massive, sous le squelette de baleine bleue du Muséum d'histoire naturelle de Londres, le 22 avril. Les manifestant·es ont immobilisé plusieurs quartiers de la capitale britannique; quelque 963 personnes ont été arrêtées et 42 inculpées.
Les forces de sécurité sri-lankaises inspectent l'intérieur de l'église Saint-Sébastien de Negombo le 22 avril, au lendemain de la série d'attentats à la bombe visant des églises et des hôtels de luxe dans le pays. Au moins 253 personnes ont trouvé la mort dans l'un des événements les plus tragiques survenus sur l'île depuis la guerre civile, qui a pris fin il y a dix ans. Le Sri Lanka a reconnu mercredi 24 avril une «défaillance» de l'État en matière de sécurité, incapable d'empêcher ces attentats djihadistes malgré les informations communiquées par les services de renseignement.
Des personnes brandissent des portraits d'intellectuels arméniens arrêtés et déportés en 1915, à l'occasion d'un rassemblement organisé le 24 avril à Istanbul pour commémorer le 104e anniversaire de l'assassinat massif d'Arménien·nes dans l'Empire ottoman en 1915. Ce génocide, le premier du XXe siècle, a fait plus de 1,5 million de victimes au cours de la Première Guerre mondiale, alors que l’Empire ottoman était en train de s'effondrer. La population arménienne cherche depuis longtemps à faire reconnaître ce génocide à l'échelle internationale, ce qui est déjà le cas dans une vingtaine de pays. Cette accusation est rejetée avec véhémence par la Turquie, héritière de l'empire démantelé, qui admet néanmoins que près de 500.000 personnes sont mortes au cours de combats, de massacres et de famine.
Un homme de la tribu des Arara pose lors d'un rassemblement à Brasilia (Brésil), le 25 avril. Environ 4.000 membres de différentes tribus manifestent contre Jair Bolsonaro, le président brésilien d’extrême droite. À sa prise de fonction le 1er janvier 2019, ce dernier a retiré à la Funai, l'organisme public chargé des questions indigènes, ses attributions en matière de démarcation des terres au profit d’un ministère de l’Agriculture favorable à l’agrobusiness. Le pays compte environ 800.000 Indien·es, soit 0,4% de la population.
En Libye, des combattants pro-gouvernement d’accord national (GAN) de Fayez el-Sarraj se cachent lors d'affrontements avec les forces loyales à l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, le 25 avril au sud de la banlieue d'Ain Zara, dans la capitale Tripoli. Près de trois semaines après le déclenchement des hostilités, les combats ont déjà tué 264 personnes, dont des civil·es, fait 1.266 blessé·es et provoqué le déplacement d'au moins 35.000 personnes.
La Japonaise Naomi Osaka sert lors d'un match contre la taïwanaise Su-Wei Hsieh, lors des 16e de finale du Grand Prix de tennis WTA à Stuttgart, dans le sud-ouest de l'Allemagne, le 25 avril. La n°1 mondiale a éliminé sa rivale en deux sets, 6-4, 6-3.