Le plus passionnant pendant le Tour de France, c'est tous ces gens qui le regardent passer
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Le plus passionnant pendant le Tour de France, c'est tous ces gens qui le regardent passer

Si photographier le Tour de France depuis le bord de la route ne semblait déjà pas assez dur comme ça, imaginez ce que c'est de le faire à l'arrière d'une moto qui roule à 95 km/h. Laurent Cipriani s'en occupe pour l'agence américaine Associated Press depuis 2011. Il fait partie d'une équipe de photographes, de journalistes et de pilotes, qu'il décrit comme un «théâtre ambulant». Alors que Cipriani se concentre sur les cyclistes, ce qui lui avait fait forte impression au premier abord, c'était le nombre de gens présents le long des routes pour regarder la course.


	Tiré de la série «Along the Road», 2013. Laurent Cipriani

Tiré de la série «Along the Road», 2013. Laurent Cipriani


	Tiré de la série «Along the Road», 2013. Laurent Cipriani

	 

Tiré de la série «Along the Road», 2013. Laurent Cipriani

 


	Tiré de la série «Along the Road», 2014. Laurent Cipriani

	Cipriani explique que l'évolution de la photographie –de la distance focale des téléobjectifs aux décisions esthétiques qui ont amenées à se concentrer sur les cyclistes– crée des images qui ne disent pas toute l'histoire sur ce qui se produit au cours de ces trois semaines. En 2012, il a essayé de prendre des photos de gens qu'il voyait défiler devant lui, mais n'était pas content du résultat, et ce principalement parce qu'il n'avait pas le temps de penser à quoi que ce soit d'autre que son travail. En 2013, en revanche, après avoir eu l'idée de photographier ces spectateurs, il a commencé à travailler sur la série «Sur la Route» («Along the Road»).

Tiré de la série «Along the Road», 2014. Laurent Cipriani

Cipriani explique que l'évolution de la photographie –de la distance focale des téléobjectifs aux décisions esthétiques qui ont amenées à se concentrer sur les cyclistes– crée des images qui ne disent pas toute l'histoire sur ce qui se produit au cours de ces trois semaines. En 2012, il a essayé de prendre des photos de gens qu'il voyait défiler devant lui, mais n'était pas content du résultat, et ce principalement parce qu'il n'avait pas le temps de penser à quoi que ce soit d'autre que son travail. En 2013, en revanche, après avoir eu l'idée de photographier ces spectateurs, il a commencé à travailler sur la série «Sur la Route» («Along the Road»).

	Tiré de la série «Along the Road», 2014. Laurent Cipriani

Tiré de la série «Along the Road», 2014. Laurent Cipriani


	Tiré de la série «Along the Road», 2014. Laurent Cipriani

	 

Tiré de la série «Along the Road», 2014. Laurent Cipriani

 


	Tiré de la série «Along the Road», 2013. Laurent Cipriani

	L'isolement des personnes le long des routes est exactement ce que Cipriani cherchait avant de commencer à travailler. Il enlève délibérément tout indice de la célèbre course de ses images puisque cette série n'a pas pour sujet le Tour de France, les cyclistes ou même les fans.

	«On ne sait pas ce qui se passe, écrit-il dans un email. J'aime le double sens de ces photographies: un portrait de la France à un moment donné, et une porte ouverte à l'interprétation de celui ou celle qui regarde ces clichés. Lorsque je les éditais, j'avais les mots de Joel Sternfield en tête: "Aucune photo individuelle n'explique quoi que ce soit. C'est ce qui fait de la photographie un média si fantastique et problématique."»

	Laurent Cipriani a grandi à Grenoble. Quand il était enfant, son père et lui partaient souvent faire des tours de vélo dans les montagnes et regardaient le Tour de France. Après l'avoir couvert pendant quelques années, il n'est plus intéressé par la course en tant que tel, même si, en tant que photographe, il trouve toujours ce travail exigeant et gratifiant.

	«Quand vous prenez une photo depuis une moto, ou une voiture ou un train, vous devez être très réactif, parce qu'on ne peut pas revenir en arrière, il n'y a pas de deuxième chance. Mais c'est une expérience formidable! Prendre une photo à l'instinct, sans y penser, et sans tourner autour du sujet.»

Tiré de la série «Along the Road», 2013. Laurent Cipriani

L'isolement des personnes le long des routes est exactement ce que Cipriani cherchait avant de commencer à travailler. Il enlève délibérément tout indice de la célèbre course de ses images puisque cette série n'a pas pour sujet le Tour de France, les cyclistes ou même les fans.

«On ne sait pas ce qui se passe, écrit-il dans un email. J'aime le double sens de ces photographies: un portrait de la France à un moment donné, et une porte ouverte à l'interprétation de celui ou celle qui regarde ces clichés. Lorsque je les éditais, j'avais les mots de Joel Sternfield en tête: "Aucune photo individuelle n'explique quoi que ce soit. C'est ce qui fait de la photographie un média si fantastique et problématique."»

Laurent Cipriani a grandi à Grenoble. Quand il était enfant, son père et lui partaient souvent faire des tours de vélo dans les montagnes et regardaient le Tour de France. Après l'avoir couvert pendant quelques années, il n'est plus intéressé par la course en tant que tel, même si, en tant que photographe, il trouve toujours ce travail exigeant et gratifiant.

«Quand vous prenez une photo depuis une moto, ou une voiture ou un train, vous devez être très réactif, parce qu'on ne peut pas revenir en arrière, il n'y a pas de deuxième chance. Mais c'est une expérience formidable! Prendre une photo à l'instinct, sans y penser, et sans tourner autour du sujet.»


	Tiré de la série «Along the Road», 2013. Laurent Cipriani

	 

Tiré de la série «Along the Road», 2013. Laurent Cipriani

 


	Tiré de la série «Along the Road», 2013. Laurent Cipriani

	 

Tiré de la série «Along the Road», 2013. Laurent Cipriani

 

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