Mardi 28 juin, aux environs de 22 heures heure locale (21 heures heure de Paris), deux violentes explosions précédées de coups de feu ont été entendues au terminal des vols étrangers de l'aéroport international Atatürk d'Istanbul (Turquie). Le dernier bilan officiel fait état d'au moins 41 morts et de 239 blessés de plusieurs nationalités.
Selon les premières informations, l'attaque a été perpétrée par trois terroristes qui ont ouvert le feu dans un terminal de l'aéroport Atatürk, hub important vers le Moyen-Orient et onzième aéroport mondial en termes de passagers. Deux d'entre eux ont ensuite actionné leurs ceintures d'explosifs tandis que le troisième s'est fait exploser dans un parking. Le mode opératoire ressemble à celui de l'attentat contre l'aéroport Zaventeem à Bruxelles et les regards se tournent vers des cellules de l'organisation Etat islamique qui a frappé la Turquie à plusieurs reprises. Ce pays, longtemps considéré comme un facteur de stabilité, est désormais consumé par le chaos au Proche-Orient et a été, depuis 2014, la cible de nombreux attentats. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à l'unité dans le combat contre le terrorisme et a déclaré: «Les bombes qui ont explosé a Istanbul auraient pu exploser dans n'importe quel aéroport de n'importe quelle ville. Ne vous trompez pas: pour les organisations terroristes, il n'y a pas de différence entre Istanbul et Londres, Ankara et Berlin, Izmir et Chicago ou Antalya et Rome.»
Cette image réalisée par Ilhas News Agency montre des personnes touchées dans l'attentat et allongées sur le sol près du terminal. | Ilhas News Agency / AFP
Un policier met en place un périmètre de sécurité. Les vols ont repris à trois heures du matin (heure locale) | Ozan Kose / AFP
Des gens attendent devant l'aéroport. | Ozan Kose / AFP
Des passagers attendent avec leurs bagages devant l'aéroport. Les premiers récits de l'attaque commencent à être publiés. | Ozan Kose / AFP
La police scientifique sur le site de l'explostion. | Ozan Kose / AFP
Selon certaines sources, un quatrième assaillant aurait pu s'échapper. Interrogé sur ce point, le ministre de la justice turc n'a écarté aucune hypothèse.
Ozan Kose / AFP