A HUIT JOURS DU PREMIER TOUR de l’élection présidentielle, aucun évènement politique ne marque la journée, mais tous les candidats sont sur le pont, en déplacement ou en meeting.
Nicolas Sarkozy, joggeur, cycliste et supporter du Paris Saint-Germain, a réuni un podium d’anciens sportifs de haut niveau, devant lesquels il promet de rendre sa place au sport tous les jours de l’année. Le candidat de l’UMP rappelle son programme pour le sport en France (place du sport à l'école, reconnaissance aux bénévoles, rattachement du ministère des Sports à celui de la Santé) et s’attaque à une «petite élite» qui «oublie que la carrière d'une sportif, ça dure peu longtemps» rapporte le site 20Minutes.fr, qui écrit:
«Appelant à réfléchir sur un ‘système qui conduit à ce que les meilleurs joueurs de l'équipe de France ne jouent pas en France’ et ‘à ce que nous ayons une équipe qui a des résultats exceptionnels et des clubs qui ne sont pas qualifiés’, il a plaidé pour une harmonisation des règles fiscales et juridiques.»
En novembre 2010, soit trois ans et demi après le début de son mandat, nous dressions un premier bilan pour le moins contrasté de la politique sportive de Nicolas Sarkozy, malgré l’enthousiasme affiché ce jour-là en 2007.