4 AVRIL 2007. FRANCOIS BAYROU RÂLE CONTRE LA NOUVELLE ASSURANCE CHÔMAGE des députés, adoptée la veille à l'Assemblée nationale. Un «privilège» supplémentaire pour le candidat centriste, qui a envoyé une lettre aux questeurs en leur expliquant «qu'ils allaient choquer violemment l'opinion». Mais «lorsqu'on se trouve dans le cercle de ces privilèges, on trouve toujours que tout est parfaitement normal», ajoute Bayrou. «Démagogie», lui répondent les députés, à commencer par le président de l'Assemblée, Patrick Ollier.
En plus des six mois d'indemnité à taux plein (5.400 euros), les députés battus qui ne sont pas fonctionnaires pourront désormais bénéficier d'un chômage dégressif durant quatre ans et demi. Le principe de ce dispositif, comme l'explique le socialiste Jean-Marc Ayrault, est de donner un coup de pouce aux salariés du privé, peu nombreux à l'Assemblée par rapport aux fonctionnaires (à l'époque 46%) et qui peuvent se retrouver sans emploi une fois battus...