JEAN-VINCENT PLACÉ, sénateur de l'Essonne et numéro deux d'Europe-Écologie-Les-Verts (EELV), a reconnu, mercredi 28 mars sur Europe 1, qu'Eva Joly mène «une campagne difficile».
Il affirme qu'un faible score d'Eva Joly ne remettrait pas en cause l'accord électoral PS-EELV pour les législatives: portant sur plus de 60 circonscriptions, le «contrat de mandature» conclu entre les deux partis prévoit un groupe parlementaire avec «vingt-cinq à trente députés» pour les écologistes en cas de victoire de la gauche, et «quinze» en cas de défaite.
Il rappelle que les élections législatives et les élections présidentielles sont «deux élections différentes» et ajoute au sujet de la seconde:
«Il vaut mieux faire un bon score, on va essayer de le faire le 22 avril. Il faut gagner, il faut battre Nicolas Sarkozy et donc, je le dis très tranquillement, faire gagner François Hollande le 6 mai. Il sera, je l'espère, le futur président de la République française.»