«D'après nos registres, aucun citoyen Français nommé Mohammad Merah n'a jamais été détenu dans la province de Kandahar»: c'est ce que signale le compte Twitter officiel du gouvernement de Kandahar, faisant allusion au tueur de Toulouse et contredisant ainsi des informations diffusées dans la matinée.
Claude Guéant a en effet précisé que Mohammed Merah avait «des attaches avec des personnes qui se réclament du salafisme et du jihadisme», que «sa radicalisation» s’est «affermie sans doute lors de deux voyages, l’un en Afghanistan et l’autre au Pakistan».
Mohammed Merah aurait effectué «des séjours en Afghanistan et au Pakistan par le passé» selon le ministre de l'Intérieur, et une source proche de l'enquête a indiqué qu’il a été arrêté à Kandahar en Afghanistan fin 2010 pour des faits de droit commun. Les autorités afghanes auraient alors prévenu la police française, qui a rajouté son nom à partir de cette date dans les fichiers des renseignements. Le directeur de la prison afghane de Kandahar, Ghulam Faruq, aurait également affirmé à Reuters que Mohammed Merah avait été condamné en décembre 2007 à une peine de trois ans de prison, pour avoir posé des bombes dans cette région du sud de l'Afghanistan.