NOUS EVOQUIONS MARDI MATIN LES PREMIÈRES POLÉMIQUES autour d'une instrumentalisation politique de la fusillade de Grenoble Toulouse, à 35 jours de l'élection présidentielle.
Il n'aura fallu que quelques minutes après le discours de Nicolas Sarkozy au collège-lycée François-Couperin (Paris-IVe) pour que son attitude soit critiquée par la chef de file des Verts Cécile Duflot, sur son compte Twitter:
«Je pense, M. le Président, qu'on ne parle pas ainsi à des enfants. Le devoir des adultes c'est protéger pas angoisser»
Le président de la République, qui a suspendu sa campagne au moins jusqu’à mercredi, avait auparavant déclaré devant les élèves:
«Nous sommes tous concernés par ce qui s’est passé. […] Ca s’est passé à Toulouse, dans une école confessionnelle, avec des enfants de familles juives, mais ça aurait pu se passer ici.»