2 FÉVRIER 2007. En même temps qu’il exigeait la suspension du programme nucléaire iranien, Jacques Chirac a confié à des journalistes français et américains qu'il n'était «pas tellement dangereux» que l'Iran ait la bombe nucléaire. Des propos qu'il retire rapidement, invoquant le off et «un raccourci extrêmement schématique». Mais dont les socialistes profitent tout de même pour faire oublier les gaffes de leur candidate Ségolène Royal en fustigeant la «folie» et «l'incompétence» du chef de l'Etat. Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée nationale, déclaire vouloir «connaître la réaction du candidat UMP», réaction que Nicolas Sarkozy se garde de partager.
Le même jour, le magistrat Renaud Van Ruymbeke est renvoyé devant le Conseil supérieur de la magistrature dans le cadre de l'affaire Clearstream pour manquement à ses obligations (il avait rencontré hors procédure le «corbeau» et sollicité de lui l’envoi anonyme des listings). Il met en cause le candidat et ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy pour ce qu'il estime être «une décision politique orchestrée par le pouvoir».
Et alors que deux tiers des Français (71%) se disent déçus de la campagne présidentielle qu'ils trouvent ennuyeuse (sondage OpinionWay pour le Figaro-LCI), ils sont 33% à en imputer la mauvaise qualité au candidat UMP...